Les 3 ans d’Inès – Anniversaire sur le thème « Cygne »

Les 3 ans d’Inès – Anniversaire sur le thème « Cygne »

Le choix du thème

Et oui, c’est toujours par là que tout commence. Pour cet anniversaire, le thème est venu à moi tout seul et bien avant le moment où je me pose habituellement la question…

C’était déjà en octobre 2019 (oui, je sais, certains penseront que je suis folle), en faisant un peu de shopping sur mon site de seconde main en ligne préféré (toupetis) : je suis tombée sur une magnifique robe Jacadi en taille 3 ans, bleu pâle avec… des cygnes, je vous le donne en mille ! J’avais très envie de l’acheter et je me suis dit que ça ferait un thème parfait pour le 3e anniversaire d’Inès !

Voilà la petite beauté de robe en question

L’affaire était dans le sac, mais j’ai quand même un peu attendu avant de me mettre à la recherche de la décoration 😉 !

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ꕥ Le rythme du changement ꕥ

Cet article est le résultat d’une « réflexion » qui m’a traversée ce matin (dimanche 21 juin en fait 😉 ) pendant que je courrais. Je viens la poser ici, honnêtement en tout premier lieu pour moi. Parce qu’écrire me fait du bien, me permet de poser mes idées. De les clarifier, de les mettre en ordre. Et de ne pas les oublier. Car avec le temps, je remarque que bon nombre de mes « illuminations » finissent par être zappées, alors que remettre la main dessus, les relire, les réintégrer, me permettrait sûrement d’avancer mieux. Si ces pensées me font du bien, je me dis que cela peut aussi être le cas pour d’autres. Mais je ne prétends pas avec l’écriture de ce petit billet d’humeur détenir une vérité ou une connaissance supérieure aux autres. Je partage juste mes réflexions personnelles, mes pensées, mes cheminements. En toute simplicité.

Ce matin, je suis allée courir. J’ai souffert. J’ai eu mal. J’ai eu le point. J’ai dû m’arrêter, marcher, ralentir. Parfois, j’ai eu la motivation de continuer malgré l’inconfort, parfois j’ai accepté qu’il m’était nécessaire de ralentir ou de m’arrêter. Pourtant, ça faisait quelques temps que je courrais mes 10 km sans souffrir autant. Tout en transpirant et en maudissant les trop nombreux Hugo, verres de rouge et Amaretto Sour de la veille, je me suis rendu compte qu’en fait, cette course était une jolie métaphore de ce que j’essaie d’apprendre et d’accepter de la vie en ce moment. Pas un de ses apprentissages volontaires, mais plutôt de ceux qui s’imposent à toi quand tu es prêt(e) à les accueillir.

Depuis quelques semaines, je me sens vraiment bien. J’ai beaucoup amélioré mon alimentation, je réussis enfin à me motiver à boire beaucoup (de l’eau hein en principe 😂). Je fais du sport très régulièrement, sans pourtant être encore retournée au fitness. Je m’autorise à prendre du temps pour moi. Sans culpabilité. Je m’organise pour me dégager ce temps. Parce que non, ça ne tombe pas du ciel tout seul 😅. Et mon niveau d’énergie remonte en flèche.

C’est le moment où je peux vous sortir un discours de type « no pain no gain », « le positif attire le positif », « je suis à fond, je ne lâche rien, tout est dans la tête », etc. Mais non en fait. Bien sûr, je ne suis pas contre ces injonctions et ne les trouve fausses. Mais ce qui me dérange un peu, c’est le sentiment de totalité qui va souvent avec.

Quand on se lance dans quelque chose, on est parfois à fond et on aimerait croire (et souvent nous faire croire) qu’on peut progresser / installer cette habitude de manière linéaire, être au top tout le temps. Et j’ai l’impression que beaucoup de femmes comme moi, la trentaine, mamans, avec une carrière et/ou des projets personnels, un petit côté perfectionniste… tombent dans ce travers. T’es à fond ou t’es pas. Quand tu es à fond, tu te sens invincible, on te dit que tu es une « warrior », une « supermaman / superwoman », une « girl boss ». Pis quand tu lâches du lest sous la pression, ben tout ce qui te reste c’est la sensation d’échec. La comparaison avec celles dont tu CROIS qu’elles, elles y arrivent. Le sentiment de ne pas être assez.

Or, je sais que cette période « faste » ne va pas durer toujours. L’expérience de l’âge on dira ;-). A un moment donné, je vais ralentir le rythme sur une chose ou l’autre, faire une pause, arrêter, reprendre. Tout comme ce matin. J’ai couru. J’ai marché. Je me suis arrêtée. J’ai tenté de me débarrasser de ce point qui me sciait le côté gauche. Parfois je me suis battue contre lui, parfois je l’ai laissé être là et j’ai attendu. Comme dans la vie en fait. Parce que comme beaucoup de monde, j’ai souvent commencé de nouvelles routines, mis en place de nouvelles choses, voulu expérimenter des nouveaux chemins. Mais j’ai rarement réussi à ancrer tout ça dans la durée. Cette fois, j’ai l’impression que c’est différent. Mais ça, ça fera l’objet d’un autre article, quand je sentirai que ça sera le moment :-).

Ce qui change aujourd’hui pour moi, c’est :

De savoir que ça va arriver. Quand, on ne sait jamais. Nous ne sommes pas des robots. Nous sommes des êtres complexes. Et cycliques. Oui, cycliques. Pas linéaires ou exponentiels à l’infini. Nous sommes traversés, accompagnés, parfois portés, parfois terrassés, d’inspirations, de motivations, de coups de fatigue et de tout un tas de choses que nous ne maîtrisons pas et qui souvent ne nous appartiennent pas (et ça encore plus quand on a des enfants je trouve… disons que ça multiplie vachement les sources d’incertitudes) ;

Mais surtout : de l’accepter.

Parfois en réfléchissant. Ok, pourquoi est-ce que j’ai abandonné cette chose que je m’étais mise à faire ? Est-ce que j’ai envie de m’y remettre quand ça sera le moment ?

Et parfois simplement en accueillant le fait que c’est comme ça. Pour une raison ou une autre. Au final, il n’y a pas toujours d’analyse à faire. On a le droit d’en avoir marre, d’avoir trop. De ne plus être en phase avec ce truc qui pourtant nous a galvanisée quelques jours, semaines ou mois.

Et même si ce « truc », c’est un truc bien, sain, tendance ou autre.

Vous le savez. Je n’avais pas du tout un style de vie super malsain. Je ne fume pas, je bois très très occasionnellement, je ne dors pas trop mal (pour un parent de trois enfants encore jeunes s’entend). Mon alimentation était mezzo, mais pas la fin du monde non plus. Je ne faisais pas du tout de sport, puis je m’étais mise au fitness depuis quelques mois. Depuis des mois, des années, je voulais faire certains changements, mais ça finissait toujours par durer 2 semaines et revenir au statut quo. Et alors ? C’est que ce n’était pas le moment. Mais cette question du moment, je vous en reparlerai aussi en temps voulu.

En attendant, il me semble que je m’égare un peu. Ce que je voulais vous dire ici, c’est que toute impulsion est bonne à prendre. Toute envie de changement, d’amélioration doit être suivie. Mais peut-être que ça ne marchera pas. Ou pas maintenant, tout de suite. Ou pas aussi bien que tu le pensais. Ou pas aussi longtemps. Et alors ? Parfois il y a des petits pas qu’on fait dans la bonne direction (quelle que soit cette direction), sans vraiment s’en rendre compte. Ils préparent discrètement le futur changement. Mais on ne les voit pas. Ils sont là pourtant et un jour ils prendront tout leur sens.

D’ici là, arrêtons de croire que certaines personnes sont – contrairement à nous – tout le temps au top sur tout. Peut-être qu’elles sont dans une bonne phase, peut-être qu’elles ne vous montrent pas tout (et oui, chacun est libre de montrer ce qu’il veut, dans la vie comme sur les réseaux sociaux au final. Arrêtons aussi un peu de reprocher aux autres la vie qu’ils peuvent/veulent nous montrer. A nous d’avoir notre sens critique). Gardons un peu de recul. Sachons profiter de nos bonnes phases (oui oui, elles finissent par arriver, mais parfois ça prend un peu de temps :-P), sachons accepter nos moins bonnes phases comme une partie normale et nécessaire du processus et pas comme un échec ou un manque quelconque. Gardons un œil sur les autres s’ils peuvent nous inspirer, nous motiver. Pas pour les jalouser – même sans le vouloir – et nous tirer nous-mêmes vers le bas.

Bon allez, j’arrête de philosopher et je vais aller faire ce qui est vraiment important dans la vie : Trouver quoi cuisiner à midi, parce qu’à 1km d’ici, la cloche de l’école est en train de sonner 😉

Prenez soin de vous !

Le dry brushing ou brossage à sec

Le dry brushing ou brossage à sec

Comment j’ai découvert le dry brushing ?

Il y a quelques mois, j’ai découvert au détour d’un livre la pratique du brossage à sec (« dry brushing »). Dans « Révélez votre glow, 3 semaines pour rayonner », Claire Andréewitch en fait une courte mention dans le chapitre du « seasonal glow », sous la saison « printemps » (p. 86). L’auteure ne donne pas de grands détails sur cette pratique, mais cela a suffi pour aiguiser ma curiosité !

J’ai fait un petit sondage en story Instagram pour savoir si des personnes de ma communauté utilisaient cette technique, mais je n’ai eu que deux réponses. J’en ai donc conclu que, comme moi, la majorité des gens n’en avaient pas connaissance, mais l’intérêt que je vous parle de mon expérience était, lui, bien là. Voilà ce qui m’a décidé à écrire ce petit article !

Je précise d’emblée que n’étant ni une professionnelle ni une grande habituée (j’ai commencé il y a deux mois seulement !), je vais me contenter ici de vous parler de ma petite expérience et vous renvoyer aux sources utilisées pour me suis renseigner et trouver les réponses à mes questions. Avant de commencer, n’hésitez pas à faire un peu de lecture approfondie sur le sujet !

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Les 8 ans de Kélia – Anniversaire sur le thème « Narval »

Les 8 ans de Kélia – Anniversaire sur le thème « Narval »

Dans les circonstances très particulières que nous vivons en ce mois de mars 2020, nous n’avons évidemment pas pu fêter l’anniversaire de notre fille comme nous l’avions prévu. Grande célébration en famille et après-midi festif avec les copines ont été repoussés à une date inconnue. Mais la vie continue. Même confinés à la maison. Les enfants, on en a beaucoup parlé ces dernières semaines comme des super-vecteurs de ce virus, des personnes à éloigner à tout prix de la foule et surtout des personnes à risque. Mais ces enfants vivent aussi cette épreuve collective que nous sommes en train de traverser. Privés d’école, de copains, d’activités extrascolaires, de fêtes et vacances en tous genre. Sans parler de ceux pour qui l’école était une bouffée d’oxygène dans un quotidien difficile.

Alors certes, en ce 24 mars 2020, elle n’aura fêté « que » avec ses parents et ses sœurs, mais c’est déjà bien. Et nous avons tout fait pour que la fête soit belle. J’ai accordé la même attention à la décoration, à la table, aux petits plats qu’elle a choisis, que si nous étions 20. Car cet anniversaire a autant de valeur que les autres.

En attendant de pouvoir nous « rattraper », les photos que vous trouverez pour illustrer cet article sont celles de nos deux petites fêtes du jour J : un repas de midi en famille et un repas du soir en mode « apéritif dînatoire ». Pas de grande tablée donc. Pas de fleurs (oh, ça ça m’a manqué, la table fait tellement plus vide sans fleurs ou verdure… j’aurais pu aller piller des jardins alentours, mais j’ai préféré éviter ah ah). Pas de marque-places (j’en avais fait, mais j’ai oublié de sauvegarder et j’ai tout perdu… pas eu le courage de tout recommencer le jour J pour juste nous cinq, oups). Mais quand même un bon aperçu de la magnifique déco de chez Magic Cake and Party. Parce que vous aussi vous avez peut-être envie de planifier un petit événement festif, que ce soit pendant le confinement ou pour les mois à venir 🙂 . Parce qu’une belle table, même juste en tout petit comité, ça met du baume au cœur !

Le choix du thème

Les années se suivent, mais ne se ressemblent pas. Après avoir enchaîné quelques années de princesses Disney en tous genres, on semble toujours sur une lancée fantastico-animalière… après les licornes, flamants roses et autres lamas, on passe au… Narval ! Késako ? Alors en vrai, ça ressemble à ça (oui, c’est une sorte de licorne des mers, ça ne s’invente pas et tu m’étonnes que des petits malins se soient emparés de la chose) :

Image Narval réel

Mais pour les enfants, le truc a été un peu mignonisé en mode kawaï pour être plus dans ce style :

Narval dessin

Bref, voilà le thème qu’elle a choisi ! C’était donc parti pour la planification.

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Les 6 ans d’Eva – Anniversaire sur le thème « Lama »

Les 6 ans d’Eva – Anniversaire sur le thème « Lama »

Pour vous emmener avec moi à travers cet anniversaire particulier, je vais reprendre la trame temporelle présentée dans mon article « général » sur l’organisation des anniversaires de mes enfants (que vous pouvez retrouver ici).

Le choix du thème

Pour une fois, je n’ai pas dû ouvrir la discussion sur le thème du prochain anniversaire, c’est le thème qui est – en quelque sorte – venu à moi : au printemps passé, mon aînée a été invitée à l’anniversaire d’une de ses meilleures amies et elle est revenue avec un super joli bricolage… lama ! Le thème m’a directement tapé dans l’œil et je me suis dit qu’il serait parfait pour le prochain anniversaire sur ma liste (pas celui de ma petite dernière en fait, pour ses 2 ans, je pouvais encore me permettre de choisir un thème bien à moi ah ah). J’ai donc gentiment commencé mon travail de suggestion auprès de ma deuxième, pour la fête de ses 6 ans en fin d’année. Si j’avoue qu’au départ elle semblait vouloir m’imposer un thème « petit chat » (hum), je n’ai pas eu à trop insister pour vendre le lama 😛 . Normal, c’est plutôt canon !

On était donc parties pour fêter ses 6 ans sur ce thème , youpie ! Par chance, il est super tendance en ce moment (oui, parce que si tu ne l’as pas déjà remarqué, il y a des tendances pour les fêtes d’anniversaire aussi !), donc ça m’a clairement facilité la tâche pour trouver de la déco et des idées facilement.

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Mon téléphone, les réseaux sociaux et moi

Celles qui me suivent sur les réseaux sociaux savent que j’ai décidé mercredi soir de faire une petite pause d’Instagram pendant 4 jours.

Ce n’était pas planifié du tout. C’est une envie, un besoin, qui s’est contre toute attente imposé à moi d’un moment à l’autre. Ne nous mentons pas, cela fait des semaines, voire des mois, que je sais que j’ai un problème avec mon téléphone. Toujours à portée de main, presque greffé à mon corps, il me sert à tout : il me réveille, me donne la météo du jour, des idées de repas, des nouvelles (importantes ou pas) de ce qui se passe dans le monde ou près de chez moi, me permet de communiquer avec mes amies, de photographier, de faire des achats et tellement d’autres choses encore.

Comme tous les possesseurs d’iPhones, ça fait un moment que je peux monitorer mon temps d’écran. Savoir exactement où je passe – ou je perds devrais-je plutôt dire – le plus de temps. Mais ça fait des mois que je l’ignore. J’ai désactivé bien vite les limites de temps par application que mon mari avait installées. Et je fermais bien fort les yeux sur ce fameux temps d’écran, encore plus fort que sur mes relevés de carte de crédit 😉 . Je pense que ça s’appelle du déni, ni plus ni moins. Je n’avais pas le courage d’affronter cette mauvaise habitude.

Mon activité la plus chronophage sur ce petit écran, ce sont les réseaux sociaux et en particulier Instagram, où « j’anime » depuis bientôt 2 ans et demi mon compte public, d’où ce blog est né. C’est une « activité » pour moi, une échappatoire pourrait-on sûrement dire, à un quotidien de maman qui tourne trop autour des enfants et des tâches ménagères. Le temps que j’y investi est colossal. Je n’en retire aucun revenu. Je reçois parfois des articles gratuitement et j’en suis presque mal à l’aise, tout en ressentant une certaine gratification. Mais quid du ratio investissement vs. bénéfices (je ne parle pas de « bénéfices » uniquement dans le sens monétaire, mais en gros, est-ce que la satisfaction générale que j’en retire est dans un rapport proportionné au temps que j’y investi) ?Parce qu’au-delà de cette « activité », je profite d’être sur Instagram pour lire des posts, regarder des stories, suivre de nouveaux comptes, chercher de l’inspiration… et le temps passe… 10 minutes par-ci, 3 minutes par-là, du lever au coucher, de la cuisine à la salle-de-bain en passant par la chambre de mes enfants. Souvent. Trop souvent. Tout le temps. La semaine en particulier.

Pourtant, j’ai l’impression qu’Instagram m’apporte quelque chose. C’est un lien avec l’extérieur pour moi qui suis à la maison et parle essentiellement avec des humains de moins de 8 ans. Je me sens utile quand mes partages vous plaisent ou vous aident. J’aime y chercher de l’inspiration. Echanger. Oui mais. Est-ce que ça justifie tout le temps que j’y passe (honnêtement, je ne partagerai pas ici mon temps d’écran moyen, ni mon pic le plus important, parce que j’en ai clairement honte !!).

Pourquoi maintenant ?

LE moment

Mercredi 13 novembre, l’après-midi, je suis chez une amie proche, nous nous connaissons depuis l’école primaire. Ni elle, ni son mari, ne sont présents sur les réseaux sociaux. Ils ne l’ont jamais été. Et ce ne sont pas des ermites 😉 ! Juste des personnes comme vous et moi, mais qui n’y voient aucun intérêt. Nous avons une discussion de mamans sur l’âge auquel donner à un enfant son premier téléphone, les dangers des réseaux sociaux, l’accès facilité à la pornographie, le cyberharcèlement. Pendant cette discussion, je me dis intérieurement qu’elle sera bien plus crédible que moi envers ses filles quand elle tentera de leur expliquer que posséder un téléphone portable n’est pas vital à 11 ans et qu’il faut utiliser les réseaux sociaux avec modération, voire préférablement en rester éloigné(e)s aussi longtemps que possible.

Et puis nous parlons d’Instagram. Elle ne connaît pas mon « activité » sur ce réseau, ce que j’y partage, le temps que j’y passe. Je lui explique que j’ai commencé à être active sur ce réseau au départ pour chercher de l’inspiration (pour la chambre de bébé d’Inès). Qu’on y voit et trouve tellement de choses intéressantes.

Et là elle dit quelque chose qui, pour la première fois depuis tous ces mois où je n’avais pourtant devant moi que des raisons évidentes pour me dire qu’il fallait prendre un peu de recul par rapport à mon utilisation, marquera mon esprit. Quelque chose de tellement anodin, tellement simple et évident. Sans aucune intention de vouloir me convaincre de quelque chose, en quelque sorte c’était juste une pensée qu’elle a exprimé tout haut :

Mais au final, si tu ne vois pas cette chose qui t’inspire, ce nouvel objet, ce nouveau livre ou autre… est-ce que ça change réellement quelque chose ? Ta vie en est-elle impactée de manière significative ?

Le déclic

Sur le coup, je suis passée outre. Mais toute la soirée, cette phrase résonne dans ma tête. Ma tête qui pense tout le temps, qui ne s’arrête jamais. Elle a dit quelque chose d’important. Alors j’y pense, encore et encore, je me représente plein d’exemples concrets : cette super activité bricolage pour les enfants, ce magnifique livre, cet objet déco, ces jolies boucles d’oreilles. Si mes yeux n’étaient jamais tombés sur ces choses sur Instagram, aurais-je loupé quelque chose de crucial ? Ont-ils changé, amélioré ma vie de façon significative et durable ? Et la réponse est évidente : NON.

Le test

Alors que j’ignore le problème depuis longtemps, que – soyons clairs – je suis accro à mon téléphone (à tel point que quand je le pose plus de quelques minutes, ma fille de 2 ans vient spontanément me l’apporter), tout d’un coup je ressens le besoin impérieux de me tester. Je ne vais pas jeter mon téléphone au fin fond de la cave pendant plusieurs jours, mais je veux supprimer l’application Instagram, ne plus du tout y accéder jusqu’à la fin du week-end (4 jours donc) et voir « ce que ça me fera ». J’explique brièvement la chose sur mon compte (parce que oui, oui, quand tu disparais soudainement, quelques personnes se posent des questions. Et puis j’ai des projets en cours, je ne veux pas disparaître comme ça sans rien dire) et je supprime la fameuse application. Je me sens grisée. Et je n’en sors tellement jamais que je me demande bien quel mot de passe il me faudra utiliser quand je me reconnecterai.

Et alors ?

L’automatisme

J’avais vu un reportage sur les « drogués » du smartphone et je savais qu’ils pouvaient ressentir un manque comparable à quelqu’un qui se sèvre d’une drogue. En l’occurrence, je n’ai pas supprimé le téléphone, mais il est « moins attrayant » à consulter sans cesse puisque la météo ou les nouvelles ne changent quand même pas toutes les 4 minutes.

Les deux premiers jours, voilà ce que j’ai constaté : prendre mon téléphone et le « vérifier » est un besoin presque incontrôlable. Quoi que je fasse, j’ai cette envie irrépressible d’activer mon écran. Je cherche l’appareil des yeux. Si je ne le trouve pas, je dois partir à sa recherche sur le champ. Sauf que comme je suis en pleine réflexion sur le sujet, j’y suis beaucoup plus attentive, en bref je suis carrément consciente de ces comportements que je répète depuis des mois. Et je me rends compte à quel point ça n’a pas de sens. Qu’est-ce qui est si important pour requérir mon attention immédiate des dizaines de fois par heure ?

Il y a quelques semaines déjà, j’avais déplacé l’icône Instagram de la première à la dernière « page » de mon téléphone. Ce qui ne m’empêchait absolument pas de la consulter de manière compulsive. Donc pendant 2 jours au moins, je me retrouve à activer mon téléphone totalement machinalement et faire défiler les 3 premières « pages » pour me retrouver sur la dernière. Ah mais oui, Instagram n’est plus là. Je le fais AUTOMATIQUEMENT dès que j’active mon téléphone. Au secours.

Le manque

Le premier jour, je pense à ce résultat de concours auquel j’ai participé et qui doit avoir été publié. A telle ou telle chose qui doit se passer sur les réseaux sociaux. Je ressens un petit manque, mais bien, bien plus léger que ce à quoi je m’attendais. Je me retrouve devant certains petits moments de la journée où j’ai juste envie de prendre une photo et la partager en story. Mais pourquoi ce réflexe ? Est-ce que « ce » moment intéressera vraiment les gens ? Est-ce que ça peut leur apporter quelque chose ? Est-ce que je ne ferais pas mieux d’utiliser la minute que ça me prendrait à observer ce moment et à me réjouir de ce qu’il m’apporte à moi ? Sans rien plus ?

Les questionnements

Instagram…

Les jours passent et ça devient évident. Au début de cette « expérience », je ne pensais pas questionner ma présence en tant que telle sur les réseaux sociaux, mais plutôt mon utilisation. Vivre le manque pour réussir à penser à une façon de mieux « cadrer » mon activité dans le futur. Mais ça a amené beaucoup plus de questionnements que je m’y attendais.

Sur la légitimité de ma présence, ce que ça m’apporte vraiment, le bon équilibre à trouver bien sûr. Le fameux rapport temps/bénéfices. Mais c’est allé plus loin encore.

Je me suis entre autres rendu compte qu’Instagram et les comptes que je suis comme « inspiration » (majoritairement donc des comptes dont l’esthétique me plaît ou qui traitent de déco, de littérature enfantine, etc.) avaient un effet pervers sur moi. En lien avec le fait que je suis quelqu’un dont le cerveau est en continuelle ébullition, qui peine à profiter de l’instant présent, qui est souvent en train de penser, à la suite, à plus tard, au prochain changement, au prochain anniversaire, etc. Instagram est une source continuelle et inépuisable de nouveauté. Autant de nouvelles idées à la minutes, autant de nouveaux projets que j’aimerais réaliser, de nouvelles habiletés que j’aimerais développer. Alors je crois que ma conclusion est la suivante : Instagram surmène mon cerveau en ébullition, réveille tout le temps ma multi-potentalité, aggrave ce phénomène de dispersion présent chez moi quand j’ai envie de faire trop de choses au même moment, que je m’éparpille, peine à fixer mes priorités et me sens dépassée par des choses que j’ai moi-même initiées, toute seule comme une grande. « A l’insu de mon plein gré » comme on dit (enfin, en réalité c’est Richard Virenque qui l’a dit).

… et tout le reste

Samedi, je passe 3 heures dans le train. Seule, sans Instagram. J’ai pris un livre, des écouteurs, je n’ai pas peur d’affronter ce trajet sans mon réseau social préféré. Je consulte mon temps d’écran des derniers jours. Je vois que la part des réseaux sociaux a diminué. Mais je suis allée plus souvent sur FB que d’habitude. J’étudie les autres applications qui apparaissent dans la liste, j’observe mes gestes. Où se dirigent mes doigts quand j’active mon téléphone ?

Cela fait déjà quelques mois que j’ai supprimé toutes mes photos personnelles de FB, que j’ai fait le tri dans mes « amis ». Mais sans Instagram, je me retrouve à scroller sans but sur FB plus souvent que nécessaire. Je ne peux pas supprimer mon compte car ma page de The Happily Tired Mama y est liée. Mais je veux aller plus loin. Je veux vider mon feed autant que possible, pour que mon cerveau se rappelle qu’il est inutile d’aller ouvrir FB, car il n’y aura (presque) plus rien à voir.

Et ces autres applications ? Trois ou quatre pour des « news », sans parler de deux pour les news people. Mêmes dépêches, mêmes nouvelles, mais je les checke quand même toutes régulièrement, sait-on jamais… Deux applications météo, trois de petites annonces (j’aime bien regarder les petites annonces immobilières, on ne sait jamais 😛 ), cinq ou six de shopping en ligne, etc. Ah le shopping en ligne. Je suis tellement rapide que je peux t’acheter presque toute en quelques petites minutes. Ah tiens, je vois une photo d’enfants dans la neige sur Instagram. Ma deuxième a besoin de bottes de neige. Hop Zalando, hop critères et autres filtres, hop c’est commandé. Autant de doublons ou d’applications dont je n’ai pas (franchement) besoin. Si elles disparaissaient, je ne le verrais même pas, mais pourtant mes doigts cliquent dessus, « juste pour voir »… sans but, sans raison.

Et ensuite ?

Les diverses applications

Samedi soir, jour 3, je suis dans le train et j’ai envie de faire le grand ménage. Je décide de supprimer un max d’application sur lesquelles je vais régulièrement, mais qui ne m’apportent rien. Je fais donc le tri dans mes applis de news, je supprime celles de news people. Je fais aussi le grand ménage sur les applis de shopping en ligne et j’en supprime une grosse majorité (Zara, Zalando, H&M & Co. Pour le moment, j’ai juste gardé la Redoute parce que j’ai un panier de « prêt » pour le Black Friday 😛 ). Je me dis que si j’ai besoin de commander quelque chose, alors je dois « faire l’effort » d’allumer mon laptop. J’ai le sentiment de commander souvent des choses trop rapidement ou dans des moments d’ennui. C’est inutile, je gaspille de l’argent et du temps. J’ai aussi supprimé les applications type LinkedIn et autres… honnêtement, ça ne me servait à rien pour le moment 😛 ! J’y suis allée vraiment fort, mais c’est ce que j’ai envie de faire pour le moment.

Résultat, j’ai nettement moins d’apps qui apparaissent sur mon écran, donc moins de tentations d’aller « vite regarder » des trucs inutiles. Mon téléphone reste plus tranquille, il a encore presque 50% de batterie en fin de journée, alors qu’avant je devais déjà parfois le recharger dans l’après-midi.

Facebook

Gros ménage sur FB aussi. Je voulais supprimer toutes mes photos (il n’y a plus que des photos « non personnelles », mais pas mal quand même), mais il faut le faire une par une, j’ai renoncé. Par contre, j’ai supprimé tous mes amis (de toute manière, je ne publiais plus rien à part certains partages), tous les groupes, toutes les pages que je suivais. Il y avait beaucoup de doublons avec Instagram. Et à nouveau, je me demandais chaque fois : si je ne vois plus les posts de cette personne/page, est-ce que ça va vraiment me manquer ? Depuis le temps, je sais où aller voir si je cherche des bons conseils en matière de littérature, d’aromathérapie, et autres. Autant ne pas perdre de temps à lire tout ce qui apparaît sur le feed. Parce que quand « c’est là », je lis ! Donc pour l’instant, je peux aller scroller tout ce que je veux, mon FB est pratiquement vide ! Et c’est un sentiment vraiment agréable ! Rien à voir avec la peur du vide !

Et Instagram ?

Je me demande ce qui va se passer une fois que j’aurai réinstallé l’application. Comment arriver à cadrer correctement mon temps ? Tant que je sais que l’application n’est pas là, ça va. Je ne ressens plus le besoin de prendre mon téléphone partout. Je l’active encore régulièrement pendant la journée, mais beaucoup moins.

Il est dimanche, 19h30 et honnêtement j’ai presque peur du nombre de messages suite aux stories de mercredi soir expliquant ma démarche. Du temps que je vais passer à répondre. Honnêtement, j’aurais envie de prolonger l’expérience encore quelques jours, mais je me suis engagées à certaines choses.

Voilà ce que j’ai déjà décidé : faire un gros tri dans mes abonnements

  • retirer les comptes seulement « esthétiques » ou qui ne me sont pas « utiles » (genre, je ne construis pas de maison, je ne rénove pas de maison. Autant arrêter de regarder des comptes sur ces thèmes qui me donnent juste envie de changer des choses et m’empêchent parfois d’apprécier ce que j’ai, car je pense à ce qui me plairait encore plus, mais que je ne peux raisonnablement pas avoir… Si un jour ça change, alors il sera temps de s’intéresser à ce genre de comptes pour une bonne raison) ;
  • faire le tri dans les comptes « doublon ». Typiquement, vous savez que je suis fan de littérature enfantine. Je pense que je suis une dizaine de comptes sur ce thème. Autant d’idées, d’inspiration, de livres que j’ai envie d’acheter. Je vais garder les un ou deux comptes que je préfère et le reste, à la trappe. La seule raison est l’envie de me protéger plus. Aucun lien avec la qualité des comptes ;
  • supprimer les comptes que je suis parce qu’ils exercent une certaine « fascination » sur moi. Alors je suis d’accord que ça craint, mais je pense que ça arrive à un certain nombre d’entre nous. Il y a des comptes que je suis pour des raisons que je n’arrive même pas à m’expliquer. La famille parfaite, la femme de footballeur qui a tout… enfin bref, pas besoin de faire un dessin. C’est de la pure « curiosité », un peu déplacée. Des comptes qui ne m’apportent strictement rien, à part une espèce de fascination stupide digne de la téléréalité que je ne regarde pas. Alors ouste tout ça, je n’en ai clairement pas besoin ;
  • supprimer certains comptes que j’ai suivi en retour. Ce point est le plus « délicat » pour moi. Relativement à mes débuts, quand quelqu’un se mettait à me suivre, j’allais voir son compte et je le suivais aussi si je le trouvais « sympa ». Je le faisais vraiment comme une sorte de respect, quelqu’un s’intéresse à moi, donc moi je vais aussi m’intéresser à lui/elle. Du coup, je dois avoir des dizaines de comptes comme ça auxquels je suis abonnée et dont je ne vois certainement pas grand chose… C’est délicat, car il y a probablement un bon nombre de personnes qui me suivent encore. Je ne voudrais pas que mon « unfollow » passe pour un manque de respect. Mais je dois prendre ce risque. A celles qui me liront ici, n’y voyez rien de personnel. A celles qui décideront de « unfollow » en retour, pas de souci. Le nombre est un nombre, même s’il fait plaisir et paraît gratifiant, ce n’est pas une fin en soi.

Il y a donc encore pas mal de questions ouvertes pour le moment. Mais la machine est lancée, la réflexion est là, à voir ce que j’en ferai. Si certaines d’entre vous ont réussi à limiter de manière efficace leur consommation de réseaux sociaux (et de smartphone en général), je suis toute ouïe pour vos astuces !

* * *

J’espère que cet article vous aura été utile ! Si vous avez des questions, n’hésitez pas !

Prenez soin de vous !

Nos listes de Noël 2019

Trouver des idées pour les cadeaux de Noël, c’est parfois un casse-tête. Surtout quand tu as plusieurs enfants (et encore pire, de même sexe !) et que tu veux éviter l’invasion de jouets encombrants et super plastoc…

Comme l’an passé, je partage avec vous les listes de Noël 2019 des filles (il s’agit de listes de souhaits, tous ne seront peut-être pas exaucés 😉 . Vous remarquerez aussi que pour Eva, la liste est plus longue. Elle a son anniversaire en décembre et donc une liste plus étoffée. Je la partage en entier avec vous pour l’inspiration). On essaie de trouver un équilibre en jeux utiles (en fonction de leurs intérêts du moment également), pas trop encombrants, mais qui leur font plaisir… c’est pour ça que vous trouverez quand même quelques trucs en plastique bien coloré et bien chinois, mais que voulez-vous, si elles ont vraiment envie de quelque chose (sur la durée hein, on en parle pas mal en avance et je vérifie que l’envie est toujours bien là 😉 ) et bien le but c’est d’avoir du plaisir quand même et tant pis pour les principes !

Poursuivre la lecture de « Nos listes de Noël 2019 »

Notre calendrier de l’Avent immatériel

Notre calendrier de l’Avent immatériel

Suite à votre intérêt et vos votes sur Instagram, voici un petit article sur notre calendrier de l’Avent immatériel ! Car oui, nous sommes seulement tout début novembre, mais si vous songez à vous tourner vers ce type de calendrier pour la première fois, il faudra un peu de réflexion et d’organisation pour lancer la machine ! Après, c’est que du bonheur !

Comment suis-je arrivée à cette idée ?

Cela va faire la troisième année que nous avons opté pour cette façon de faire et je ne reviendrais en arrière pour rien au monde !

J’ai de très bons souvenirs des petites chaussettes du calendrier de mon enfance, que ma Maman garnissait avec amour de chocolats et de massepains. Quand ma fille aînée et née, j’étais super excitée de lui préparer son premier calendrier de l’Avent. C’est vraiment une tradition que je voulais instituer dans notre famille. Le truc c’est que la maman de mon mari avait aussi très envie de faire un calendrier pour les filles. Enfin, un calendrier chacune, on s’entend. J’aurais pu me frotter les mains et me réjouir de me débarrasser de cette corvée en la laissant à quelqu’un d’autre. Mais ce n’était pas le cas. Je ne sais pas pourquoi, mais ça restait très important pour moi de faire MOI-MÊME le calendrier de mes filles. Aucune de nous deux n’a renoncé 😉 (tout à fait amicalement hein, nous nous entendons très bien 😛 ).

Résultat, nous avons passé plusieurs années où les filles avaient deux calendriers de l’Avent chacune (parfois on ne savait même plus où installer ces quatre calendriers souvent volumineux). Et tout un tas de petites « bricoles » qui s’entassaient dans les tiroirs et finissaient à la poubelle après quelques semaines/mois.

Il y a trois ans, j’ai entendu parler pour la première fois du calendrier de l’Avent immatériel sur le compte Instagram d’Héloïse Weiner et ça m’a semblé une idée formidable, d’autant que nous venions d’avoir un troisième enfant. Pas question de continuer l’escalade pour finir avec six calendriers et encore plus de gaspillage !

Je m’y suis donc mise pour la première fois en 2017 et le concept a été très apprécié par les filles. Nous avons donc un calendrier pour la famille… et les filles continuent d’avoir un calendrier chacune de la part de leur grand-maman. La première année, je me suis lancée sans trop réfléchir, j’ai choisi 25 petites activités sympas que j’ai mises plus ou moins au hasard dans les petites pochettes du calendrier… du coup, il y a eu plusieurs jours où nous avons dû (relativement) discrètement adapter (ouais, changer quoi) l’activité prévue, parce que je n’avais pas du tout anticipé que prévoir de faire des biscuits de Noël le jour où ma grande était à la danse et qu’on rentrait à 17h30 à la maison n’était pas l’idée du siècle. Hum.

L’an passé, je me suis donc un peu améliorée niveau organisation (d’autant que mon aînée commençait à lire donc…) et cette année j’ai essayé d’être encore plus prévoyante (elle sait carrément très bien lire maintenant ah ah) et de blinder mon organisation. Mais on n’est jamais à l’abri de changements de dernière minute 😉 .

Je vais donc partager avec vous ci-après les activités prévues cette année (90% restent les mêmes que l’an passé, car les filles les apprécient et les attendent avec impatience !) et comment organiser le calendrier.

Les activités du calendrier 2019

(dans le désordre – en gras les préférées de mes filles)

  1. Mettre du vernis à ongles à paillettes
  2. Lire des histoires de Noël
  3. Faire des coloriages de Noël
  4. Faire des biscuits de Noël
  5. Faire des truffes au chocolat
  6. Commencer le repas par le dessert
  7. Kélia choisit le repas du soir (tout est permis ou presque)
  8. Eva choisit le repas du soir (idem)
  9. Choisir comment s’habiller pour l’école (tout est permis pour autant que ça soit décent et adapté au temps)
  10. Ecouter des chansons de Noël
  11. Dîner devant un dessin animé
  12. Regarder un film/dessin animé de Noël
  13. Aller faire du ski avec Papa
  14. Faire le sapin de Noël
  15. Dormir dans le salon
  16. Faire une soirée jeux de société
  17. Aller voir un spectacle de Noël (attention, il faut un peu anticiper cette activité et penser à réserver)
  18. Faire un dîner aux chandelles
  19. Boire un chocolat chaud avec des marshmallows
  20. Faire un bain avec une boule magique
  21. Aller voir un film au cinéma
  22. Regarder des photos en famille
  23. Faire une promenade nocturne après le dîner (nouveauté 2019)
  24. Aller voir les illuminations de Noël à Neuchâtel
  25. Se maquiller (nouveauté 2019)

Je me suis beaucoup inspirée la première fois (et encore maintenant quand je dois changer quelque chose) des idées partagées sur le blog S’éveiller et s’épanouir de manière raisonnée, il y en a 50, donc il y a de quoi faire !

Comment procéder pour que ça fonctionne au mieux

Prenez votre agenda du mois de décembre et en fonction de ce qui est déjà prévu, regardez de combien de jours vous disposez (plus ou moins) pour des activités spéciales qui nécessitent de s’éloigner un peu de la maison et/ou requièrent la présence des deux parents. Cela vous aidera à ne pas directement mettre dans votre liste 14 activités qui ne pourraient décemment être organisées que le week-end. Idem pour le reste, si vous travaillez et que vous savez que trois jours par semaine vous ne pouvez rien prévoir qui prenne trop de temps, comptez les jours et voyez combien d’activités simples et rapides à la maison vous devriez trouver.

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Une fois que vous avez « dégrossi » tout ça, écrivez les activités sur une feuille (ou directement sur  votre ordinateur) et commencez à les placer dans le calendrier. Personnellement, j’ai commencé par faire trois colonnes : une pour les activités qui peuvent avoir lieu seulement le week-end, une pour celles que je peux faire seule avec les trois enfants, mais seulement si j’ai du temps et le reste dans la dernière catégorie. J’ai rempli les week-ends et vendredis soirs (en prenant en compte ce qui pouvait déjà être prévu… par exemple le samedi de l’anniversaire d’Eva ou d’un Noël prévu en avance qui ont lieu chez nous… je dois prévoir une activité simple et rapide). Puis les jours de la semaine en commençant par les mercredis et ensuite j’ai placé au mieux. Deux activités n’ont pas pu trouver de place cette année, je les ai donc remplacées par d’autres.

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Mes activités réparties entre celles qui sont « faciles à placer » en semaine quand je suis seule (à gauche), celles que je peux gérer seules mais qui demandent plus de temps et finalement (à droite) celles qui doivent être placées le week-end et/ou quand nous sommes deux.

Finalement, je les entre dans une feuille Excel, je les imprime et je découpe les petits billets (mais libre à vous de laisser faire votre imagination !), que je cache dans le calendrier 🙂 . Vous l’aurez compris, ça demande un petit peu de temps la première année et puis ça devient une affaire qui roule !

Quel calendrier de l’Avent?

Cette année, j’avais envie de changer le support, puisque j’utilise le même hibou en feutre depuis plusieurs années. Et l’avantage de ne plus devoir cacher tout un tas de petits jouets de formes et de tailles très variables, c’est que tu peux enfin craquer sur de jolis calendriers avec de petites cases, puisque tu ne devras plus y rentrer qu’un petit papier plié 😉 ! J’ai fait une recherche rapide et je partage avec vous ici mes coups de cœur :

  • Crush ultime pour ce calendrier maison en bois de chez Zara Home. Le prix est élevé, mais honnêtement, s’il avait été déjà dispo, je crois aurais craqué (et aussi si j’avais eu un Zara Home près de chez moi, parce qu’ils abusent clairement sur le prix de la livraison !). Oui, j’aurais pu attendre, mais du coup, autant prendre ça comme un signe et renoncer 😉 Ah oui, et être un peu raisonnable aussi hein ;

    Calendrier Zara
    http://www.zarahome.com
  • Modèle sympa également pour glisser les petits rouleaux de papier avec les activité chez H&M ;

    Calendrier H&M
    http://www.hm.com
  • Cette version chez Maisons du Monde se prête aussi bien aux petits billets à cacher ;

    calendrier-de-l-avent-decor-traineau-1000-13-26-173005_1
    http://www.maisonsdumonde.com
  • Le fait maison va aussi très bien, vous trouverez plein d’idée dans ce joli article de Marie-France ;
    • Mon préféré ? Ces petites maisonnettes à télécharger, imprimer, découper et assembler de Zü ;
    • Une autre valeur sûre : les petits paquets à suspendre à une jolie branche. Vous pouvez même imprimer du papier-cadeau vous-même pour créer un joli ensemble dans des imprimés sympas (par exemple à télécharger ici) ;

      Calendrier Zü
      http://www.zu-blog.com
  • Finalement, je me suis décidée pour cette version (attention, plutôt grande : 1m20 !) trouvée dans l’outlet de La Redoute. J’aimais le côté très épuré et moderne !

    Calendrier la Redoute
    http://www.laredoute.ch

* * *

Voilà, comme d’habitude j’espère que cet article vous aura plu et vous aura été utile ! En tous cas, grâce à vous, mon calendrier 2019 est prêt, plus qu’à imprimer, découper (et recevoir le support !) ! Je ne risque pas de me retrouver comme l’an passé à galérer pour tout mettre en place le 30 novembre 😉 !

Prenez soin de vous !

 

 

 

 

 

L’organisation des anniversaires des enfants

Les personnes qui me suivent sur Instagram savent que je suis une grande fan de l’organisation des anniversaires pour enfants. J’ai bien dit organisation, pas animation hein 😉 . C’est une petite passion que je me suis découverte avec la naissance de mon premier enfant et que je mets donc en pratique depuis bientôt 8 ans, maintenant même carrément 3 fois par an 😉 .

Comme il y avait de l’intérêt pour ce sujet, j’ai publié il y a quelques mois sur mon compte Instragram quelques photos de chacun des anniversaires réalisés sur un thème particulier. Suite à cela, vous avez été nombreuses (bah oui, aucun homme ne s’est manifesté bizarrement hein) à me demander de rédiger des articles sur ces anniversaires. Il m’est impossible de revenir sur chaque anniversaire déjà organisé, mais j’ai décidé de prendre le sujet au vol et de publier des articles détaillés sur les thèmes à venir.

En commençant à rédiger le futur article détaillé sur le prochain anniversaire, je me suis aperçue que j’avais envie d’inclure tout un tas de détails qui ne sont pas liés à cet anniversaire en particulier, mais sont applicables de manière générale à toute préparation de fête. J’ai donc décidé d’inclure ces informations-là dans un premier article qui chapeautera en quelque sorte les suivants !

Je vais donc tenter de vous embarquer dans la préparation minutieuse de ces événements, pas par pas. Je les imagine des mois à l’avance et commence à les préparer déjà plusieurs semaines à l’avance, car au final pour abattre toute la masse de travail – du choix du thème à la décoration finale, de ce qui va être servi à manger aux petites attentions pour les invités – il me faut bien ça pour réussir à tout mettre en place au milieu de… tout le reste !

NB : Tout cela pourra donner l’impression d’une course à celle qui fera le plus bel anniversaire, le plus original, le plus gros. Pour moi, je tiens à préciser qu’il ne s’agit nullement de ça. C’est quelque chose que j’adore faire et que je décide de faire avec beaucoup de plaisir, même si ça génère inévitablement du stress. Néanmoins, il est tout à fait clair qu’un anniversaire n’a ni besoin d’une thème, ni d’une déco recherchée, ni d’un gâteau incroyable pour être une fête inoubliable. Le plus important est d’être entouré de ceux qu’on aime et qui comptent pour nous. A chacun de faire comme il le veut, comme il le peut, sans se sentir ni obligé ni jugé.

Le choix du thème

Tout commence par là. Sans mentir, j’y pense des mois avant, généralement avant même que l’anniversaire précédent soit passé, bien que ceux de mes filles soient bien répartis sur l’année (fin mars, début août, mi-décembre). Ce n’est pas nécessaire, mais je ne peux pas m’en empêcher 😀 . C’est ce qui va définir quoi chercher, où, comment, dans quel délai. Les thèmes sont clairement choisis par mes filles (en tous cas pour les deux grandes), mais il m’arrive de suggérer des idées qui me tentent bien 😉 . Après je n’impose jamais un thème. Entre leurs 3 et disons environ 5 ans, j’ai eu droit à toute la panoplie des princesses Disney (ou presque…), elles ne voulaient rien d’autre ! Depuis environ deux ans, j’arrive à leur souffler d’autres thèmes tout aussi sympas, mais un peu différents. Ces dernières années, nous avons donc eu, dans le désordre:

  • Peppa Pig
  • La Reine des Neiges (évidemment)
  • Blanche Neige
  • Vaiana
  • Cendrillon
  • Licorne
  • Flamant rose
  • Arc en ciel

Voilà voilà… les deux prochains anniversaires (ma 2e en décembre et mon aînée en mars) ont déjà trouvé leur thème. Il y aura du lama pour le premier (et je suis en train de vous préparer un article détaillé avec toute les références, qui sera publié juste après la fête) et pour le suivant… je garde encore un peu la surprise, c’est un thème super chouette, mais pas très courant, donc pas facile de se faire une idée de la déco 😉 .

En quête de la décoration

Trouver où se fournir

En réalité, j’avoue que les idées déco, je les cherche déjà un peu avant le choix définitif du thème, juste pour avoir déjà une idée de ce à quoi ça pourrait ressembler et pour voir si le thème est faisable. Une fois que ce dernier est fixé, je me mets bien en avance à la recherche des éléments de déco dont j’ai besoin (je dirais bien 2-3 mois avant), qui sont globalement souvent les mêmes, puisque j’ai toujours les mêmes « endroits » à décorer (le sideboard de notre salon qui me sert de buffet pour l’apéro/le dessert et la table, qui accueille en général une vingtaine de personne, ce qui n’est pas rien !).

Au fur et à mesure, je cherche de l’inspiration, je repère les éléments qui me plaisent vraiment et j’essaie de trouver la boutique en ligne (oui, parce qu’honnêtement on ne trouve pas grand chose de ce que je recherche dans la région où j’habite ah ah). Souvent le problème, c’est que je ne trouve pas tout à la même place. Et multiplier les commandes et les frais de port… bof. Cette raison m’a souvent amené à commander en France par le passé (attention néanmoins aux frais de douane et TVA suisses passé un certain montant…).

Les boutiques sur lesquelles j’ai le plus commandé sont Décorer le Bonheur et My Little Day (France). Je me suis également parfois fournie chez Pika’s World, Cakelicious ou Confettibox (Suisse). Et puis tout récemment, j’ai découvert une petite pépite suisse sur Instragram, une boutique de Corcelles-près-Payerne qui a tout récemment lancé sa boutique en ligne : Magic Cake & Party. Mais je vous en parlerai plus dans le prochain article. Ils ont énormément de choix !

Il m’arrive aussi très ponctuellement de commander certains articles sur Aliexpress, même si j’essaie d’éviter au maximum, pour des raisons évidentes… mais il faut avouer que certains de leurs articles se trouvent être exactement les mêmes que ceux vendus entre 5 et 10 fois plus chers dans des magasins comme Maxi Bazar ou autres, donc à la guerre comme à la guerre. C’est parfois le cas pour des lampes led de forme particulière (lettres, cactus, licorne, nuage, etc.), des confettis pour la table, du ruban spécifique quand j’ai besoin d’une bonne longueur ou encore de petites décos pour la table ou le buffet.

Les éléments importants

Voilà les éléments que je commande toujours :

  • Une guirlande ou bannière à suspendre au-dessus du buffet : si je ne trouve rien de « tout fait » sur le thème, je continue mes recherches sur Etsy et je trouve généralement mon bonheur à télécharger, je l’imprime à la maison sur du papier photo, je découpe, je perfore, un ruban et hop (la recherche en anglais est la plus efficace, tapez le nom de votre thème en anglaispar exemple Snow White pour Blanche-Neigeet « birthday banner ». Vous verrez rapidement que les articles les plus onéreux sont ceux qui sont préparés sur du papier et envoyés chez vous, mais que des versions « printables » (à imprimer donc) sont en vente à très bas prix) ;

  • Des décorations pour le buffet et la table (en fonction du thème, ça peut être des confettis d’une certains forme, des petits pots ou vases où mettre les fleurs, des petite figurines, des rondins de bois, des porte-photos, etc.). Ce genre de décoration, je le commande assez rarement en ligne. Je les achète plutôt ici dans les magasins ou alors parfois sur Aliexpress) ;
  • Des serviettes en papier : j’ai globalement abandonné la vaisselle en plastique/carton il y a bien deux ans pour la fête avec la famille, l’année passée pour les copains. Il m’arrive encore d’en utiliser quelques fois, si je n’ai pas assez de contenants pour l’apéritif par exemple ou que j’aimerais ajouter une touche du thème sans racheter de la nouvelle vaisselle, mais ce n’est pas systématique et je ne prends plus jamais de plastique. Mais les serviettes en tissu pour 20 personnes, je ne suis pas encore prête à faire le pas ; laver tous les verres à vin à la main me suffit ! Et elles habillent quand même pas mal la table, donc c’est important pour le thème ah ah ;
  • Des fleurs ou des petites plantes pour la table, que j’achète évidemment soit chez la fleuriste de mon village ou à la belle Andreia de Bouquet d’Amour, soit parfois aussi en grande surface (on va dire que tout dépend ce que je recherche et le budget qu’il me reste juste avant la fête ah ah) ;
  • Des marques-places : Je sais que c’est un peu old school de placer les gens à table. Mais disons que pour ce genre d’événements avec quand même un peu de monde, j’aime bien qu’il n’y ait pas ce moment de flottement, quand tu demandes aux gens d’aller s’asseoir parce que tu vas servir à manger et que tout le monde gravite un peu perdu autour de la table sans vraiment oser s’asseoir en premier 😉 . Je suis sûre que tu vois de quoi je parle hein…
    J’ai ai parfois fait calligraphier par Martina de Tiniletters, mais le plus souvent je les fais moi-même. J’achète sur Etsy une base de « food tent » – ces petits cartons pliés en deux pour noter le nom des plats sur un buffet – sur le thème de l’anniversaire, si possible une version où du texte peut être ajouté informatiquement, et je les utilise pour noter les prénoms des invités. Il m’est aussi arrivé de ne pas trouver mon bonheur et de les bidouiller moi-même (sur Word hein, je n’y connais pas grand chose en graphisme), soit sous forme de food tent, soit en les fixant au verre avec une petite pincette en bois) ;
  • Une décoration pour le gâteau : suivant les thèmes, j’ai ces dernières années souvent renoncé au « traditionnel » gâteau en pâte à sucre (qui, il faut le reconnaître, est quand même souvent la pièce maîtresse d’une belle table de desserts). Au tout début, je les faisais moi-même, puis cette phase m’a passé et j’ai commencé à les commander. Mais s’il faut avouer qu’ils sont incontestablement très beaux et que les enfants les adorent, les adultes en sont généralement nettement moins fans, l’intérieur étant quand même le plus souvent fait d’une pâtisserie assez compacte pour les besoins de stabilité de la chose. Sans parler du prix, qui pèse lourd dans le budget. Bref, je m’égare. Certains thèmes réalisés (comme arc en ciel ou flamant rose), m’ont permis de faire un gâteau moi-même et d’utiliser des « cake toppers » achetés en ligne afin de faire « basculer » un gâteau somme toute assez neutre dans le thème. Je les trouve le plus souvent dans les boutiques en ligne, sur Aliexpress et je les ai aussi parfois réalisés moi-même à l’aide de papier découpé, d’une ficelle et de deux pics à brochette en bois 😉 .

L’invitation

Maintenant que vous savez que j’aime placer les gens à table, vous ne serez pas étonnés de savoir que j’aime envoyer une invitation en bonne et due forme, par la Poste ou remise en mains propres, pour les copains de l’école, mais également pour la famille.

Pour ce point, je suis fidèle à la même méthode depuis 8 ans : je commande une invitation en format pdf ou jpeg sur Etsy, je l’imprime à la maison sur du papier photo ou la fais imprimer. A nouveau, il est recommandé de faire la recherche en anglais (tapez le nom de votre thème en anglaispar exempleCinderella pour Cendrillonet « birthday invitation »). En lisant les descriptifs de produits, vous verrez qu’il existe certaines invitations que vous pouvez télécharger et modifier vous-même (attention néanmoins au fait que la police de caractère ne vous permettra peut-être pas d’utiliser des accents…) ou alors des invitations « toutes faites » customisées directement par le vendeur sur la base des informations que vous lui fournirez. Dans ce cas (le plus fréquent), je contacte généralement le vendeur pour lui demander s’il est possible de faire une version française et dans l’affirmative (ce qui a toujours été le cas pour moi, à une exception près), je lui fournis le texte précis à remplacer. Je n’ai jamais été déçue. Cela implique par contre de savoir communiquer un minimum en anglais.

Vous pouvez très certainement trouver le même genre d’invitations directement en français sur d’autres plateformes, acheter des petits cartons à compléter ou les créer vous-même !

La nourriture

En mars 2017, j’étais enceinte d’Inès et j’ai attrapé un sale virus qui s’est transformé en immense sinusite juste avant l’anniversaire de Kélia. En principe, on recevait les gens pour un repas, donc apéro, plat servi à table et buffet de desserts. A ce moment-là, je n’étais tellement pas en forme que je ne me sentais pas le courage de gérer tout ça,  nous avons donc à la dernière minute décider « d’annuler » le repas, en décalant l’anniversaire en début d’après-midi et en servant uniquement un buffet d’apéro (très garni) et le buffet de desserts. Et j’ai trouvé cette formule pas mal du tout ! Nous l’avons reprise pendant deux ans, jusqu’au dernier anniversaire d’Inès. Comme nous étions moins (vacances d’été obligent, nous étions « seulement » une quinzaine au lieu d’une vingtaine) et qu’il faisait beau, nous avions décidé de faire des burgers au grill.

Reprendre cette formule plus « traditionnelle » m’a donné envie de m’y remettre, probablement aussi que la phase « bébé » étant terminée, je retrouve un peu de force et d’envie pour m’y atteler à nouveau. Ce que nous avons aussi remarqué cet été, c’est que c’était plus agréable de fêter en plus petit groupe. J’étais toujours contre « scinder » les anniversaires, déjà parce que pour moi, ça double le travail, que nos familles se connaissent, s’entendent bien et apprécient de se voir dans ces moments et aussi parce que suivant la période de l’année (typiquement avant Noël…), ce n’est pas forcément facile de bloquer deux dates. C’est néanmoins ce qu’on va essayer de faire quand l’occasion se présentera. Nos deux grandes ont des marraines qui sont « hors famille » (leurs parrains sont nos frères) et nous ne les voyons pas forcément très souvent. On s’est rendu compte que faire un anniversaire séparé avec eux nous permettrait de passer plus de temps de qualité ensemble, de vraiment se voir, alors qu’au milieu de 20 personnes dont pas mal d’enfants… on s’échange deux mots et à la fin de la journée on se rend compte qu’on n’a réellement parlé à personne…

Mais je m’égare. Je partage avec vous quelques recettes que je refais régulièrement pour les buffets d’anniversaire, rien de très original, mais généralement ça plaît bien (et c’est plutôt clairement orienté kid friendly) !

Apéritif

  • Légumes dip avec sauce cocktail et houmous (pour prendre de l’avance, couper les légumes le jour avant et les conserver – séparément – dans une boîte hermétique avec quelques gouttes d’eau pour éviter qu’ils ne sèchent) ;
  • Cake salé (je varie en fonction de l’envie du moment ; je le fais généralement à l’avance et le congèle) ;
  • Flips (et oui… les enfants adorent ça faut pas se mentir et les anniversaires… c’est la fête) ;
  • Mini sandwichs : généralement je commande des mini-pains sandwichs en avance à Francesca de Le Petit Four à Neuchâtel, que je congèle dans l’intervalle (pour m’éviter d’avoir 1000 trucs à aller chercher à droite à gauche le jour de la fête ou la veille) et que je garnis le jour J ;
  • Mini pizzas : encore quelque chose que je fais en avance. Je découpe des petits ronds dans la pâte à pizza avec un emporte-pièce, je les garnis, je les cuis aux 3/4 de la cuisson normale et je les congèle. Le jour J, plus qu’à finir de les cuire quelques minutes (directement congelées) avant de servir ;
  • Soupe en verrine : idem, faite à l’avance suivant la saison / l’envie du moment (voir le thème pour les couleurs 😉 , congelée, rechauffée le jour ;
  • Verrines diverses : suivant la saison, petite salade, mousse, etc. ;
  • Morceaux de Parmesan ou de Gruyère ;
  • Roulades diverses réalisées à base de fajitas, fromage frais et… le reste selon imagination, roulées et découpées en tranches fixées avec un cure-dents ;
  • Mini-boulettes de viande ou autre (peut aussi être fait à l’avance et congelé) ;
  • Etc.

     

Repas

Pour les repas, j’ai toujours visé des choses plutôt familiales, qui peuvent être faites et servies à beaucoup de monde, pas question de dresser des assiettes gastronomiques malheureusement :-/ :

  • Roastbeef et gratin dauphinois (ce dernier peut aussi être fait à l’avance et congelé);
  • Saumon Gravlax et blinis ;
  • Lasagnes ;
  • Fondue chinoise ;
  • Etc.

Desserts

Alors ça, c’est LA partie que je préfère. Comme je suis un grand bec à sucre, j’aime bien proposer plusieurs petits desserts en plus du traditionnel gâteau d’anniversaire. Rien d’extraordinaire, mais histoire de pouvoir varier et avoir des alternatives. Je change un peu tout le temps de recette pour le gâteau principal, en fonction des goûts de la petite veinarde qui a son anniversaire, mais si c’est un gâteau haut qui est monté par couches, ça reste des choses assez basiques comme chocolat, carottes, citron ou vanille. Je n’ai pas de recette fétiche, mais je fais très très souvent quelque chose qui vient du site de The Baker Chick que je suis depuis au moins 8 ou 9 ans !

Pour les « à-côtés », je varie également. Voilà ce que j’ai pu faire (ou parfois aussi acheter déjà tout fait 😉 !) ces dernières années :

  • Une alternative sans gluten (les fameux mini moelleux au chocolat ou le cake aux marrons du Croc’Menu) (oui, je sais il faut que je partage ces recettes aussi…) ;
  • Des cupcakes ;
  • Des donuts ;
  • Du popcorn au chocolat ;
  • Des petites tartelettes au citron, des caracs ;
  • Des éclairs ;
  • Des bonbons (bah oui, c’est des anniversaires d’enfants hein) ;
  • Des biscuits décorés (ça c’était ma petite passion, on peut vraiment représenter le thème et les enfants adorent les manger… parfois plus que le gâteau !), mais j’avoue que ça fait plus d’un an que je n’ai pas pris le temps d’en faire ;
  •  Des brochettes de fruits ;
  • Etc.

Les petites attentions pour les invités

Par le passé, il m’est arrivé de préparer des petits « cadeaux » pour les invités, que ce soit évidemment les copains lors d’un anniversaire, mais aussi pour la famille. Je ne l’ai pas fait systématiquement, mais j’ai abandonné ça depuis quelques temps à cause du manque de temps. Peut-être que ça reviendra un jour 😉 .

* * *

Voilà, avec tout ça, vous avez un très bon aperçu de tout ce qui se passe dans ma tête pour la préparation d’un anniversaire 😉 N’hésitez pas à me contacter en cas de question.

Cousette : lingettes lavables pour bébé

Cousette : lingettes lavables pour bébé

En début d’année, j’avais publié un article plus ou moins détaillé sur les soins de bébé, que vous pouvez retrouver ici. Je partageais avec vous notamment la recette de liniment maison que j’utilise depuis plusieurs années et les lingettes lavables que j’avais fait coudre pour Inès. A l’époque, je voulais quelque chose de simple et rapide. L’idée de les coudre moi-même ne m’aurait pas traversé l’esprit et comme je souhaitais en avoir un bon nombre, les acheter était trop cher. J’avais donc acheté du micro-éponge de tencel chez Au fil de la Nature et deux ans plus tard, j’en suis toujours ravie. Je recommande à 100% cette boutique en ligne écologique et pour les Neuchâtelois(es), vous pouvez aller acheter directement ce dont vous avez besoin (ou récupérer votre commande en ligne) à la boutique de Vaumarcus !

Il y a quelques semaines, je me suis acheté une petite machine à coudre toute simple (ce modèle-ci, pour l’instant j’en suis contente, pour ce que je fais qui est très simple, mais pour le prix je ne me fais pas d’illusions 😉 ), parce que j’avais envie de me lancer dans quelques petites cousettes moi-même. Du coup, quand une de mes meilleures amies est tombée enceinte de son premier enfant, je me suis assez vite dit que j’allais coudre des lingettes lavables pour son bébé ! Et pas le modèle super basique que j’avais juste fait surfiler pour Inès, mais de ces jolies petites lingettes avec un côté en éponge toute douce et l’autre dans un joli tissu illustré.

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