USA 2023 – La préparation de notre itinéraire

Voilà donc ce que je pensais être un petit post rapide, qui se transforme en article plus si petit que ça… Bonne lecture (si vous avez le courage !) 🙂

A titre personnel, c’est la première fois que je m’attelle à une tâche de cet acabit. J’ai bien sûr déjà préparé nos vacances dans le sud de la France ou en Bretagne en étudiant les possibilités de visites, mais c’était toujours en rayonnant depuis un point fixe et jamais pour une telle durée. Et jamais dans un tel détail non plus. Oups.

Pour replanter le contexte : nous partirons en juillet 2023 pour notre premier road trip en famille, un mois dans l’Ouest américain. C’est aussi notre plus grand voyage en couple finalement !

Et non, nous ne sommes pas une famille de grands baroudeurs, nos plus grandes vacances sont nos deux semaines estivales, que nous avons toujours passées en Europe et en voyageant en voiture depuis que nous avons des enfants (et plus qu’un salaire surtout ah ah).

Nos filles ont grandi et au début de l’année 2022, je ne sais plus qui de nous deux a lancé, un peu en l’air, l’idée de ce voyage. Elle ne sort pas de nulle part. Elle a été nourrie par des circonstances spécifiques, le fait que mon mari ait reçu 3 semaines de vacances supplémentaires cette année pour son jubilé de 15 ans auprès du même employeur. Il a donc rapidement eu l’envie de, pour une fois, prendre l’entier des 6 semaines de vacances scolaires d’été des filles. Et puis la destination est venue assez vite, car depuis que nous sommes allés en Californie tous les deux en 2009, il rêve d’y retourner. Et la destination nous semblait aussi être accessible et motivante pour des enfants, donc go pour les premières recherches !

L’idée était donc là, mais il fallait ensuite la concrétiser. Assez rapidement, nous nous sommes rendu compte que déterminer nous-mêmes nos envies et notre itinéraire serait la meilleure solution pour nous. Attention, il faut néanmoins être conscients que c’est un choix qui demande un très gros investissement de temps. Car avant même de savoir si on va partir, avant de réserver le moindre billet d’avion, il faut déjà prendre le temps de découvrir la destination, les possibilités de visites, les temps de trajet et tout ce qui sera nécessaire à mettre en place un itinéraire qui tient la route et ne ressemble pas à une course contre la montre !

En effet, avec 3 enfants de 11, 9 et 5 ans, nous voulons évidemment voir plein de choses, mais pas question de planifier ce voyage comme si nous étions deux adultes que plusieurs heures de voiture par jour n’effraient pas ! Ceci a été réellement un point central tout au long de notre réflexion : tenir compte du fait que nous voyageons avec nos enfants et que ça sera la première fois que nous entreprenons ce genre de voyage !

Dans cet article, j’ai essayé de récapituler les axes principaux que j’ai suivis (spontanément donc, je n’ai pas « réfléchi » à un processus à suivre) et qui m’ont aidés à établir notre itinéraire rien qu’à nous ! Bien sûr, c’est un partage personnel, humble et imparfait, mais j’espère qu’il pourra aider d’autres personnes à débuter ou à avoir une trame pour se lancer !

Période et durée du voyage

Au tout début, il a fallu déterminer la période de notre voyage (logiquement les vacances d’été pour nous, même s’il s’agit d’une période de haute affluence et encore plus chère, car nous n’envisagions pas de sortir les filles de l’école et que nous avions déjà des projets indépendants de notre volonté pour l’automne 2023), le nombre de jours approximatifs que nous pouvions passer sur place (en tenant compte qu’on « gagne » du temps à l’aller, mais qu’on perd techniquement un jour au retour, ce qui peut être très important si on a un timing très précis 😉). Nous avions une marge de manœuvre, comme nous avions déterminé une durée d’environ 4 semaines, pour 6 semaines de congés en tout, mais ça pourrait ne pas être le cas si vous partez durant certaines vacances plus courtes ou que vous avez des obligations au niveau de votre travail. Pourquoi ne pas passer carrément 6 semaines tant qu’on y est ? Pour une question de budget. Pour avoir le temps de retomber sur nos pattes avant la rentrée scolaire (qui peut être une période délicate chez nous). Pour se remettre du décalage horaire au retour aussi 😛 .

Itinéraire sous forme de boucle ou non ?

Cela dépendait fortement de ce que nous voulions faire. Cette décision peut également être influencée par des questions financières, puisque les les billets d’avion en « open jaw » (aussi appelés « multidestinations ») peuvent coûter plus cher, de même que rendre une voiture de location / un camping car ailleurs que là où on l’a prise peut aussi engendrer un surcoût. Si on ne sait pas trop, cela peut valoir la peine de faire quelques comparaisons pour se donner une idée du surcoût éventuel et adapter l’itinéraire au besoin !

Pour notre part, cela nous semblait logique de débuter par San Francisco (nous voulions y aller et faire la route côtière entre SF et LA dans le sens de la descente), mais nous ne savions pas si nous voulions y revenir, comme dès le départ nous étions plutôt d’avis de ne pas remonter jusqu’à Yosemite NP (pour des questions personnelles : longue route pour remonter depuis Las Vegas via la Vallée de la Mort – pas idéale en plein été – , dépaysement moins prononcé (je suis déjà allée à Yosemite) et risque d’incendies de plus en plus fréquents qui peuvent empêcher l’accès au parc par l’accès « logique » quand on remonte du sud (Tioga Road)). Cette décision prise, il semblait évident que la boucle ne serait pas notre choix et le surcoût engendré était acceptable pour nous, donc il nous restait à définir… d’où repartir pour pouvoir ensuite avancer dans les recherches de billets. Ce point dépendait de notre itinéraire global et il a donc été réellement entériné assez tard dans le processus.

Faire une ébauche d’itinéraire (la version 1 quoi !)

J’ai commencé par rechercher des itinéraires « types » pour notre destination (en tout ou partie => par exemple j’ai aussi cherché des itinéraires qui comprenaient seulement les parcs / seulement la côte) et la durée de notre séjour (pour un mois, j’ai aussi pris des itinéraires pour 15 jours juste pour voir le rythme, trajet, etc.). C’est assez facile pour l’Ouest américain, qui est une destination très couverte au niveau tant des guides que des sites spécialisés et des blogs. J’ai trouvé ceux des deux guides que j’ai achetés (Lonely Planet) beaucoup beaucoup trop ambitieux ! Ceux qui m’ont le plus servi étaient clairement les itinéraires proposés sur le site roadtrippin.fr . Je les ai longuement comparés, étudiés et j’ai débuté la préparation sur cette base, en les adaptant à nos envies (notamment ne pas remonter à Yosemite ah ah et aller à San Diego, qui était une envie claire de mon mari) sur la base de ces premières recherches et lectures, mais pas que ! Sans avoir vu des comptes de voyages que je suivais sur les réseaux, je n’aurais jamais eu l’idée d’aller jusqu’en Utah pour visiter les parcs nationaux de Canyonlands et Arches par exemple !

Bien sûr, il y a eu quelques discussions familiales (et de couple aussi) et des compromis à faire ! Mon mari et mon aînée avaient notamment envie de « s’arrêter » à New York au retour. Option que nous avons finalement, à raison à mon sens ah ah, laissée de côté, préférant nous épargner la perte de temps (un jour de voyage) et d’argent (billets supplémentaires, prix des hébergements très élevés, etc.) que générait cet arrêt. Et ainsi on pourra déjà rêver après notre retour à un éventuel voyage sur la Côte Est dans quelques années !

Visualiser l’intinéraire

Pour bien me représenter les choses, Google Maps ou autres outils en ligne ne m’ont pas suffi ! J’ai eu besoin d’acheter une bonne vieille carte, des punaises et un panneau en liège ! Ca s’est finalement aussi avéré très utile pour les filles ! Laisser traîner le panneau avec l’itinéraire était une bonne source de discussion : nom des lieux, trajets, choses à y voir. Elles ont ainsi pu de manière naturelle gentiment s’intéresser à ce périple qui occupait beaucoup nos discussions depuis le printemps 2022.

Lire, lire, lire et encore lire pour affiner

(et regarder quelques vidéos YouTube, voire des stories permanentes sur Instagram aussi 🙂 )

Une fois cette première ébauche d’itinéraire en place, j’ai continué les lectures et recherches pour déterminer :

a) Les temps de trajet (entre les étapes, mais aussi entre les différents endroits à visiter chaque jour, grosso modo au départ)

NB: quand on fait une recherche simple via Google Maps, potentiellement en journée ou en soirée depuis l’Europe, on peut arriver à des temps (nettement) plus courts que si on prend le temps de faire la recherche en indiquant une date – peu importe que ça soit le jour exact, mais disons mettre que ça sera en juillet par exemple plutôt qu’en janvier – et l’heure – approximative aussi bien sûr). Pas crucial, mais ça peut changer la donne si on a un timing très serré. Moi, j’ai décidé de le faire par sécurité ! Certains blogs vous recommanderont pour la bonne forme de rajouter 10 ou 15% à la durée de trajet estimée par le navigateur afin de prendre en compte les imprévus, détours, erreurs de route, etc.

b) Le temps à passer dans les endroits qu’on pense visiter

Pour ça, les pages dédiées à chaque lieu / point d’intêret des sites roadtrippin.fr et lostintheusa.fr sont de vraies mines d’or. Elles indiquent souvent précisément le temps « recommandé » à passer sur place et ça donne une bonne base pour affiner quand on ne connaît pas l’endroit ! Bien sûr, on peut tjs passer plus ou moins de temps qu’indiqué, mais ça donne un bon aperçu de ce qui serait bien de faire. Et peut nous permettre de se dire qu’on doit prévoir plus de temps ou qu’on peut décider de zapper.

Ces deux sites sont des ressources majeures pour la planification d’un road trip aux Etats-Unis (de manière globale) quand on préfère partir sur une base francophone. J’ai aussi fait des recherches en anglais, mais bien que je sois plutôt à l’aise dans cette langue, ça reste toujours beaucoup plus confortable pour moi de lire et faire des recherches dans ma langue maternelle !

Et pour terminer d’affiner, j’ai aussi pris le temps de lire plusieurs récits de voyageurs (soit sur des blogs sur lesquels je tombais dans mes recherches, soit via la section « carnets de voyage » du site roadtrippin ).

Des outils pour planifier ?

Ces deux sites proposent aussi des outils de planification pour les road trip, vous permettant d’inscrire vos dates, destinations, programme de la journée, etc. (ici pour roadtrippin et ici pour lostintheusa). Celui de Roadtrippin est notamment très développé, avec plusieurs outils spécifiques (planificateur de voyage, calcul d’itinéraire, gestionnaire de voyage, etc.). J’ai tenté de m’y mettre, mais ça ne m’a pas vraiment convenu. Après une ou deux tentatives, j’ai donc préféré y aller à l’ancienne… avec un bon vieux fichier Excel créé de mes propres petites mains.

Lui aussi a connu maintes et maintes versions et est aujourd’hui richement muni de plein d’onglets :

  • Itinéraire, bien sûr (j’ai mis un moment avant de trouver la version qui récapitulait ce dont j’avais besoin, notamment pour ne pas me planter dans les dates et les nuitées, on peut vite se mélanger les pinceaux… En voici un extrait pour vous donner une idée, je prévois encore de l’affiner en indiquant les jours de la semaine) :
  • Estimation des kilomètres parcourus
  • Récapitulatif des hébergements avec toutes les infos nécessaires comme nom de l’hôtel, coordonnées, prix, indication si la chambre a déjà été payée ou non, si le petit déj est compris ou non, indication du délai d’annulation, de la plateforme via laquelle il a été réservé, etc.). Car avec plus de 15 logements sur une période de 4 semaines et même si 90% d’entre eux ont été réservés sur Booking, j’avais besoin d’avoir un endroit avec la vue sur tout !
  • Budget
  • Etc.

Une validation par des road trippers avertis !

Voilà la dernière étape de cette planification ! Si je connaissais relativement bien une partie du voyage (SF, LA, Grand Canyon, Las Vegas), je partais en territoire inconnu en particulier pour toute la partie des parcs de l’Arizona / Utah). J’avais vu lors de mes nombreuses visites qu’il était possible de soumettre son itinéraire aux commentaires des road trippers aguerris du site Roatrippin via le forum et c’est ce que j’ai décidé de faire pour cette partie spécifique (je n’ai pas publié l’itinéraire dans son entier). Il faut pour cela se créer un compte et bien lire les recommandations afin de publier son itinéraire sous une certaine forme. Cela m’a pris un peu de temps, mais ça en valait la peine.

Alors oui, même si les intervenants sont très sympas et veulent votre bien, ça peut être un peu étrange de voir un itinéraire préparé avec amour (et choix personnels) être « critiqué » par des étrangers. Mais au final, j’ai trouvé que ça a été très positif ! La plupart de mes questions ont trouvé une réponse satisfaisante pour moi (pouvoir bénéficier de l’expérience des autres). De plus, j’ai reçu des conseils tout à fait pertinents de modification de notre itinéraire, notamment sur le fait que, bien que j’avais été attentive au rythme, il « manquait » des nuits à certains endroits. Et oui, parfois on a tendance à minimiser la route (pourtant j’y avais fait attention, mais on peut vite « s’oublier » à une place !), à ne pas penser qu’il faudra se mettre en route le matin, faire le check out, charger la voiture, parfois faire quelques courses, etc.

Nous avons suivi tous les conseils donnés (à une exception près 😀 ) et adapté notre itinéraire sur cette base, pour finalement arriver à… NOTRE version finale (c’était la V5 du fichier 😛 ). Et là… la satisfaction !

Un jeu d’enfant ?

Alors honnêtement, je suis fière du travail que j’ai accompli. Cela m’a aussi permis de me préparer super bien pour ce voyage. Mais il ne faut pas se mentir, il faut trouver le temps ! J’ai eu cette possibilité au printemps 2022 (enfin, je l’ai prise, dans le sens où quand je faisais ça, je ne faisais pas autre chose, mais notre organisation personnelle permettait cela et je sais que ce n’est pas le cas de tout le monde).

J’ai fait le gros du travail au printemps 2022. Ensuite s’en sont suivis plusieurs mois sans rien du tout, à attendre que les horaires des vols soient disponibles (11 mois avant). L’automne arrivé, nous avons pu enfin consulter les horaires… et les prix. Nous avons rapidement réservé les vols afin de sécuriser des bons prix. Puis les hébergements (j’avais déjà fait la majorité des recherches en amont et enregistré mes favoris). Nous avons veillé partout où cela était possible à prendre des offres avec annulation 24-48h avant, ce qui nous a permis de faire des changements après coup au besoin.

Et puis juste après avoir tout réservé, une de nos filles a rencontré de grosses difficultés personnelles. Je me suis retrouvée « bloquée » à la maison avec elle pendant de longues semaines et ça m’a à nouveau permis de prendre du temps pour passer au 2e stade : la préparation plus détaillée de tout ce qui se passe entre les différentes étapes. Et là encore, il y a eu des dizaines et des dizaines d’heures de préparation, mais à ce stade-là, c’est un choix tout à fait personnel de ma part d’aller à un certain niveau de détails. Déjà parce que je suis comme ça, j’ai besoin de planifier / préparer, aussi parce que je veux nous épargner le stress de l’inconnu pendant le voyage. Et je sais que c’est tout l’intérêt du voyage pour d’autres, donc c’est dire à quel point cela est personnel !

Je dois aussi avouer que je me suis rendu compte après coup que cet investissement énorme à cette période-là, alors que j’avais dû abandonner la plupart des choses que je faisais habituellement « pour moi », a été pour moi une forme d’échapatoire, de projet personnel que je pouvais honorer tout en restant collée à la maison la plupart du temps. Un espoir aussi, un objectif pour le futur dans une période très compliquée et pleine d’incertitude.

Ces difficultés auraient pu nous faire tout remettre en question. Nous demander si ce voyage serait possible. S’il était raisonnable. Au final, je crois que dans la préparation d’un tel voyage (qui donc pour nous est exceptionnel, tant par sa durée que par l’investissement financier qu’il représente, même si je sais que c’est quelque chose de tout à fait « commun » pour d’autres !), il y a toujours des moments où on doute. Des circonstances qui nous font nous dire : Est-ce que c’est vraiment une bonne idée ? Depuis qu’on a pris la décision et réservé nos billets d’avion, j’ai l’impression que les grosses dépenses imprévues se multiplient. Mais ça doit être juste dans la tête 😛 ! Ce voyage, je crois qu’il représentera une expérience exceptionnelle pour notre famille – même si je sais que tout ne sera pas toujours rose et ne se déroulera pas toujours comme prévu, mais je l’accepte pleinement comme partie intégrante de l’expérience et de l’apprentissage ! – et que, d’une certaine manière, il m’a préservée dans une période très difficile.

Il semblait si loin quand nous en parlions au printemps dernier. Encore loin aussi quand on a réservé nos billets, nos hébergements et tout le reste en septembre 2022. Aujourd’hui, il reste pile 3 mois et pour le coup… on le voit bien arriver et on est tous très très heureux et excités !

Trois jours en famille dans le Haut Valais, entre chasses au trésor et trésors de la nature

Trois jours en famille dans le Haut Valais, entre chasses au trésor et trésors de la nature

Si vous avez suivi nos aventures sur Instagram lors du week-end prolongé du 1er août, vous savez que nous sommes partis en famille à la découverte de trois stations du Haut Valais : Blatten, Fieschertal et Bettmeralp ! Ces trois jours ont été remplis de tant de moments merveilleux et de superbes découvertes dans notre belle Suisse que j’ai décidé d’en faire un article de blog afin que vous puissiez retrouver toutes les informations et liens nécessaires à un seul endroit !

C’est parti !

Jour 1 – Blatten Belalp

Nous nous mettons en route le vendredi soir pour rejoindre Blatten (bei Naters), à 20 minutes de Brig (et environ 2h45 de Neuchâtel). Nous découvrons une petite station charmante, avec son vieux village, à taille très humaine (et ça fait du bien !). Ici, point de village envahi par la circulation ou de grands bâtiments dans tous les coins, mais un endroit tranquille, loin de l’agitation.

L’hébergement

Nous avons dormi sur place à l’hôtel Massa, un trois étoiles situé à 2 minutes à pied du départ de la télécabine. L’hôtel possède un restaurant dans lequel nous avons très bien mangé (les cordons-bleus sont gigantesques !). Nous avons séjourné dans deux chambres séparées (une chambre double et une chambre triple), réunies par une petite anti-chambre (une seule entrée pour les deux chambres donc, mais deux chambres indépendantes). C’était génial pour être en famille tout en ayant son intimité. Nous avions beaucoup d’espace et avons passé une nuit très calme. L’hôtel dispose aussi de chambres familiales en duplex. Le petit déjeuner sous forme de buffet servi au restaurant était copieux et varié.

NB : Vous pouvez retrouver le « room tour » ainsi que d’autres images de l’hôtel sur Instagram dans la story permanente « Haut-Valais ».

La chasse au trésor

Après une bonne nuit de sommeil et un petit déjeuner de champions, nous sommes partis le samedi matin pour notre première chasse au trésor du week-end : Les énigmes de la petite sorcière Véro (si vous voulez en savoir plus sur toutes les chasses au trésor des destinations familiales du Valais, rendez-vous ici ). Le départ se fait à la station de la télécabine, où se trouve aussi l’office du tourisme (OT). Vous avez deux possibilités : soit vous passez à l’OT (attention aux heures d’ouverture) avant de débuter votre chasse au trésor, vous pouvez alors récupérer le fascicule papier pour la chasse au trésor et acheter si vous le souhaitez une boule en bois (CHF 2.-) qui vous permettra d’actionner un des postes de la balade ou alors simplement imprimer la carte depuis la maison. Dans tous les cas, n’oubliez pas de vous munir de quoi écrire !

La balade débute donc dans le village et prend rapidement la direction de la forêt de Rischinerwald dans laquelle vous serez au frais et majoritairement à l’ombre. La forêt est vraiment magnifique et le parcours varié. Selon la brochure, la balade dure environ 1h30 à 2h pour 3.6km. De bonnes chaussures sont nécessaires, ainsi qu’un moyen de portage pour les petits, car avec son petit dénivelé d’environ 240m, ça grimpe parfois et certains passages sont assez raides et étroits. Nous avons marché environ 4km en 2h15 (avec 3 enfants de 10, 8 et 4 ans, sans faire de pause). Le parcours est très bien balisé à l’aide de petites figurines de sorcières en pommes de pin et de balais en bois suspendus dans les arbres. Nos filles ont tout autant aimé se dépêcher de trouver la prochaine petite sorcière que faire les postes, qui sont variés. Cette très jolie balade, dans une belle forêt, a été validée par toute la famille !

A l’arrivée, les réponses aux différentes questions vous permettent de découvrir le mot mystère. Avec ce dernier, vous pourrez ouvrir le coffre aux trésors qui se trouve à l’OT et choisir un petit cadeau !

NB : à ce jour (17 août 2022), il y a un petit bug avec la réponse à la dernière question, résultat d’une traduction un peu hasardeuse. Ne vous creusez donc pas la tête pendant 15 minutes comme nous 😛 Le reste des réponses données vous permettra de déduire la lettre manquante et si vraiment vous êtes curieux de cette réponse pour le moins étonnante, l’OT dispose des réponses 😉 Si vous prévoyez de faire la balade le dimanche, jour de fermeture de l’OT, vous pourrez à la fin de votre chasse vous présenter au guichet (dans le même bâtiment) et demander la clé pour le coffre 😉

Hexenkessel – La zone de loisirs pour les enfants

A l’arrivée de notre balade, nous avons profité de nous rendre au Hexenkessel (littéralement : le chaudron de la sorcière), une zone de loisirs située au centre du village (toute proche donc du départ de la télécabine et de l’hôtel) qui comprend une grande place de jeux, un espace pique-nique (avec foyer), un mini golf, un parcours d’accro-branches et une zone de baignade avec sable. L’endroit idéal pour passer un moment en famille. NB : Pour une visite en conditions réelles de cette super zone, rendez-vous sur Instagram, sous la story permanente « Haut-Valais ».

Après s’être bien défoulés, nous sommes allés manger un petit morceau au restaurant de l’hôtel Blattnerhof qui possède une grande terrasse (avec place de jeux en contrebas) juste à côté du départ de la télécabine.

La région Blatten-Belalp possède le label Family Destination de Suisse Tourisme et propose donc plein d’activités adaptées pour les familles, à retrouver ici. On m’a notamment conseillé le Vero’s Hexenweg, un sentier thématique de Blatten à Geimen (et retour en Car Postal pour les petites jambes fatiguées).

Belalp

Pour nous, l’appel de la montagne a été plus fort et nous avons décidé d’utiliser le temps de l’après-midi pour monter à Belalp.

Lorsque vous passez une nuit dans la station (et donc que vous vous acquittez de la taxe de séjour), vous recevez une carte d’hôte (« Gästekarte »). Cette carte vous permet d’obtenir plusieurs réductions sur des activités ou transports, voire leur gratuité (par ex. voyager gratuitement en Car Postal sur certaines lignes, 20% de réduction sur le mini golf ou l’accro-branches, ou encore un rabais de 50% sur la montée en télécabine de Blatten à Belalp). Tous les détails se trouvent ici (en allemand uniquement).

Nous avons donc décidé d’utiliser cet avantage pour aller prendre le frais 🙂 Direction Belalp ! Après avoir admiré la vue, nous avons décidé de marcher jusqu’au Lüsgersee (env. 15-20min de marche depuis l’arrivée de la télécabine sur un sentier facile), qui se trouve à 2170m d’altitude. L’endroit est de toute beauté et il y avait peu de monde. Nous en avons profité pour y tremper les pieds, voire un peu plus (si vous voulez savoir qui s’est baigné, rendez-vous sur Instagram, dans la story permanente « Haut-Valais » !).

Bref, cette petite balade était super à faire en famille et valait clairement le détour !

Le Vieux Blatten

A notre retour dans la station et juste avant de partir en direction de notre prochaine étape, nous avons fait un tour dans le vieux village de Blatten, un lieu charmant au top de la « suissitude » avec ses anciennes maisons et mazots en bois de mélèze. Vous trouverez à l’OT une petite brochure pour vous accompagner et vous donner quelques informations sur ce lieu.

Vous l’aurez compris, nous avons été charmés par cette petite station familiale charmante qui a beaucoup à offrir ! A noter que la station compte un village de vacances Reka qui est super d’après les retours que j’ai eus sur Instagram !

Jour 2 – Aletsch Arena – Fieschertal, Fiesch, Fiescheralp et Eggishorn

L’hébergement

Après notre visite du Vieux Blatten, nous avons pris la direction de Fiescheralp, à environ 35 minutes de route. Nous avons rejoint notre hôtel pour les deux prochaines nuits, l’hôtel Alpenblick. Nous avons séjourné dans une chambre familiale à 5 lits (l’hôtel en propose à 3, 4 ou 5 lits) sur deux étages, avec deux salles-de-douche. Nous avions tout l’espace nécessaire. NB: vous trouverez le « room tour » complet sur Instagram sous la story permanente « Haut Valais ».

L’hôtel dispose d’un espace bien-être avec piscine intérieure, bains à remouds (hors service lors de notre séjour), sauna et hammam (que nous n’avons pas testés). Le petit plongeon dans la piscine après une journée bien remplie était des plus agréable ! Nous avons également pris les deux repas du soir à l’hôtel en demi-pension (menu fixe avec entrée, buffet de salade, plat principal et dessert), mais il est également possible de manger à la carte au restaurant.

La chasse au trésor

Après une bonne première nuit et un copieux petit déjeuner, nous avons repris la voiture en direction de Fiesch, à quelques minutes de l’hôtel (sinon l’arrêt du Car Postal est tout proche). Le Hub des transports publics (ÖV-Hub) se trouve à l’entrée du village et vous pourrez très facilement y parquer. C’est de ce bâtiment que partent les télécabines pour Eggishorn, mais également là que se trouve l’OT.

Et c’est donc avec une nouvelle chasse au trésor que nous débutons cette matinée ensoleillée : « Sur les traces des Gogwärgi« . Comme nous avions déjà récupéré notre brochure à Blatten (elle comprend les 6 chasses au trésor), nous n’avions pas besoin de passer à l’OT (qui est d’ailleurs fermé le dimanche). Vous pouvez également imprimer le document à la maison avant au besoin. C’est donc sur les traces de ces petits nains travailleurs et de leurs légendes que nous partons. Cette balade sous forme de boucle passant par Fieschertal prend la forme dans sa première partie d’une marche tranquille sur des sentiers faciles, au plat, au fond de la vallée et en partie le long de la rivière. Chemin faisant, nous croisons les statues des fameux petits nains, sculptées dans le bois et répondons aux questions. A chaque statue, on peut lire une histoire sur les Gogwärgi et si on le souhaite, jouer à un jeu (corde à sauter, blocs de construction, etc. Certains semblent par contre avoir disparu…). Arrivés à la moitié des 5.3km, vous pouvez faire une halte à la super place de jeux de Fiescheralp (ou pas, mais si vous avez des enfants en âge d’y jouer… vous n’aurez sûrement pas le choix ah ah !), où vous trouverez également des tables de pique-nique et des foyers.

Sur la deuxième partie, le retour à Fiesch se fait un peu plus en hauteur, avec la vallée en contrebas, toujours sur un chemin facile et les postes sont plus espacés. Après environ 2h, nous sommes arrivés à notre point de départ avec notre mot mystère, prêts à ouvrir le coffre et à choisir notre petit cadeau. Si comme nous vous faites la chasse un dimanche, pas de panique, l’OT est fermé, mais le couloir d’accès qui y mène et où se trouve le coffre est ouvert (à droite des guichets). Si d’aventure ça ne devait pas être le cas, il faut simplement le signaler aux guichets :-).

Nous avons apprécié la balade, mais l’avons trouvée moins « spéciale » que celle du jour précédent. Pas un incontournable à mon sens donc, mais une chouette activité à partager en famille si on passe quelques jours dans la région !

Fischeralp / Eggishorn

Après cette marche matinale, nous avons pris les télécabines depuis le hub des transports publics où nous étions revenus, direction Fiescheralp, première étape avant la montée à Eggishorn et la découverte, enfin, du Glacier d’Aletsch. Comme il était l’heure de manger, nous avons fait un petit stop au restaurant qui se trouve directement à l’arrivée des télécabines, l’Alpenlodge Kühboden. Il s’agit d’un self-service et j’ai tendance à avoir un a priori négatif, je l’avoue. Et bien j’ai été détrompée ! Le restaurant possède une très jolie terrasse et nous y avons mangé de bons burgers. Et un petit dessert aussi bien sûr :-P. A noter au passage le prix très correct des burgers pour enfants (CHF 13).

Le ventre bien rempli, nous avons pris le téléphérique pour monter à Eggishorn vers 13h (attention, il part à heure fixe, se présenter pour faire la queue un peu en avance aux heures d’affluence). Si vous me suivez sur Instagram, vous savez que ça fait longtemps que je voulais voir le Glacier d’Aletsch, alors cette partie de la journée était attendue avec impatience ! Une fois arrivés en haut, nous avons simplement passé un pull (et les filles et moi avons troqué nos shorts pour des leggings de sport) car l’arrivée se trouve quand même à plus de 2800 mètres d’altitude, mais en cet été caniculaire, nous étions loin d’avoir très froid…

Quelques pas plus tard, la magie opère… La région propose 4 points de vue sur le grand Glacier (Hohfluh, Moosfluh, Bettmerhorn et Eggishorn), mais je pense que ce dernier est le plus « complet », puisqu’il nous permet d’embrasser très facilement la quasi totalité de la vingtaine de km de long de ce géant de glace, la Konkordiaplatz et la vue sur l’Eiger, le Mönsch et la Jungfrau. Le spectacle est saisissant et il se dégage une énergie très puissante de ce lieu, bien que l’on soit en été (le glacier n’est donc pas recouvert de neige) et que le changement climatique soit bien visible. Pas besoin de faire de grande randonnée pour apprécier toute la majesté du lieu. Vous pouvez emprunter le sentier thématique en boucle qui vous amènera sur différentes plateformes d’où observer ce géant de glace. Si vous n’avez pas pensé à manger et que vous avez un petit creux, vous trouverez ici aussi une petite cabane (Horli Hitta) que nous n’avons pas testée, mais qui avait l’air bien sympa !

Vous pourrez commencer ici de nombreuses randonnées, mais comme pour nous il était déjà quasiment 14h, nous nous sommes « contentés » de faire l’ascension jusqu’au sommet de l’Eggishorn, en une bonne vingtaine de minutes. Attention, il faut impérativement être bien chaussé et ne pas avoir peur des hauteurs. Si le sentier est clairement reconnaissable, il s’agit néanmoins de crapahuter de plus en plus à la verticale sur / entre de gros blocs de roche et une fois arrivés en haut, il faudra se frayer un chemin pour trouver un endroit pas trop au passage si vous souhaitez vous arrêter quelques minutes pour contempler la vue à 360 degrés, qui est époustouflante (qu’on se sent petits !). Bref, si vous en avez envie et que vos enfants ne sont pas trop petits (c’était ok avec Inès, presque 5 ans mais qui n’est pas une randonneuse aguerrie, en donnant la main et mon mari l’a même portée quelques fois, mais Inès est un petit gabarit et lui a le physique… moi je ne l’aurais pas fait !), ça en vaut la peine (et vers 14h il n’y avait pas trop de monde).

Vous l’avez compris, une expérience inoubliable pour toute la famille, un endroit à voir une fois dans sa vie… A titre personnel, je me suis sentie très émue de me trouver là, très petite aussi. Humble. Les enfants eux, ont adoré grimper sur les immenses rochers, découvrir les plateformes du sentier thématique, construire leur propre cairn et regarder le glacier et les montagnes depuis des jumelles qui n’étaient pas payantes (pour une fois) 😀 !

Je vous laisse avec les images :

La vue depuis le sommet de l’Eggishorn

Voilà, après toutes ces émotions, il était temps de redescendre ! A notre arrivée dans la vallée, nous avons fait quelques pas dans le village de Fiesch, et puis direction Fiescheralp pour retourner un petit coup à la place de jeux (comme on n’avait pas envie d’y rester 2h pendant la chasse au trésor, on avait négocié d’y retourner en fin de journée comme l’hôtel était tout proche) et faire un petit plongeon dans la piscine !

Jour 3 – Bettmeralp

Après une bonne nuit de sommeil, nous prenons des forces au petit déjeuner, chargeons nos affaires et direction Betten Talstation (à une dizaine de minutes de Fiechertal), la station de départ du téléphérique qui vous emmènera à Betteralp, qui est un village sans voiture ! Vous trouverez sans souci une place au grand parking (à noter que le prix est le même que vous soyez parqués dans le parking couvert ou ouvert, just in case). Vous pouvez également y arriver directement avec le train. De là, hop nous grimpons (à horaire fixe) jusqu’à Bettmeralp, soit via un téléphérique direct (le plus pratique), soit via celui qui fait un « crochet » par Betten Dorf.

Arrivés à Bettmeralp, où nous n’étions jamais allés non plus, nous sommes tout de suite sous le charme ! La vue est magnifique et le village très joli, on est vraiment dans la carte postale !

Premier stop de la journée : le Seilpark Baschweri, à environ 15 minutes de marche de l’arrivée du téléphérique, pour une matinée d’aventure dans les arbres ! Nos filles adorent l’accro-branches, c’est donc la joie totale ! Pour Inès, ça sera une première 🙂 Le parc propose beaucoup de parcours : 2 parcours « mini » pour les enfants dès 4 ans (jusqu’à 135cm et 40kg) et 6 parcours pour les plus grands (dès 135 cm, accompagnés d’un adulte pour les moins de 12 ans), avec différents niveaux de difficulté. Je suis donc restée avec Inès sur les parcours pour les petits (elle n’a fait que le premier – mais au moins 12x je vous rassure – car comme malgré son âge elle est relativement petite (tout juste 100cm) et légère, ça n’était pas toujours super évident de se hisser sur les plateformes après les tyroliennes, elle a donc préféré (et moi aussi !) rester sur le même parcours qu’elle maîtrisait de mieux en mieux au fil des passages (avec plus de plaisir à chaque fois aussi !)).

L’entrée est valable 3h. Quand Inès a été fatiguée, nous sommes allées observer les plus grandes et leur papa sur les autres parcours, c’était vraiment chouette. Les parcours sont en pleine forêt, avec la vue sur les montagnes environnantes (c’est l’accro-branches le plus haut de Suisse, à un peu plus de 2000m !). Autant vous dire que ça a été très dur de faire comprendre aux grandes qu’il fallait arrêter pour passer à la suite du programme, même si clairement elles en avaient déjà bien profité 😛 !

NB : Si vous passez une nuit dans l’Aletsch Arena (Bettmeralp, Fiesch, Fieschertal, Lax, Mörel-Filet et Riederalp), vous recevez la carte d’invité (« Gästekarte ») qui vous permet de bénéficier de 10% de rabais au Seilpark Baschweri (entre autres avantages).

Après quelques minutes de marche, nous avons rejoint le départ des télécabines pour nous rendre au… Bettmerhorn (et oui, ici c’est facile, tout commencer par « Bettmer » ou presque 😉 !). Une fois en haut, vous vous trouvez à l’un des 4 points de vues sur le Glacier d’Aletsch (avec Eggishorn où nous étions le jour précédent, Moosfluh et Hohfluh), à quelques 2647m ! La vue sur le Glacier est différente de celle depuis Eggishorn : d’ici, vous pourrez apprécier toute la longueur de ce gigantesque monstre de glace !

Mais juste avant cela, une petite pause s’impose après les efforts de la matinée ! Nous nous arrêtons au restaurant panoramique Panorama, qui offre une vue imprenable sur les montagnes environnantes (coucou le Cervin au loin !). Nous y avons goûté la spécialité locale, la « cholera ». Si vous cherchez le lien avec la maladie, il se trouve qu’il semble y en avoir un, d’après ce que j’ai lu sur le site de MySwitzerland : « La «cholera» est une tarte dont l’origine remonte probablement aux épidémies de choléra des années 1830. Les habitants n’osant plus sortir de chez eux, ils mirent tout ce qu’ils avaient – pommes de terre, poireau, fromage, oignons, pommes, poires, lard – dans une pâte feuilletée cuite au four. «  Voilà, vous savez tout ! Mon mari a trouvé ça délicieux (j’avoue, je ne donne pas mon avis comme je n’aime pas les poireau, oups).

Le ventre plein, nous retournons admirer la vue, grandiose et nous imprégner de cette énergie si spéciale (et aussi grimper sur des cailloux, faire des cairns, tout ça tout ça !).

De là, nous devions redescendre en cabines et aller profiter du Bettmersee, jolie tache bleue que l’on aperçoit au loin… C’est le début de l’après-midi, il fait grand beau et germe l’envie chez les parents de descendre au Bettmersee à pieds. Le panneau indiquait 1h10, nous nous sommes dit que ça allait le faire. Bon, nous avons quand même pesé le pour et le contre, parce que nous avions un enfant sur trois qui n’était pas au top de la motivation… Nous avons décidé de passer outre et nous sommes mis en route.

Evidemment, nous l’avons payé :-D. Je parlais sur Instagram de ce moment où tu te dis que quelque chose est une bonne idée. Et tu passes ensuite par la phase où tu te demandes ce qui t’a bien pris de penser que ça pouvait être une bonne idée… pour finalement après coup garder quand même seulement les bons souvenirs… ça vous parle ?

Bref, elle a râlé, soupiré, eu un soudain mal de pied. Mais nous avons continué (pas le choix ah ah) et y sommes arrivés, au fameux Bettmersee, après environ 1h20 (sans la pause ravitaillement des troupes (= motivation avec les super bonnes perles de seigle et une petite compote Iris à la poire Wiliam)).

Sur une bonne partie, le chemin n’est pas super évident, nous naviguons entre des gros blocs de roches, mais rien d’insurmontable avec des bonnes chaussures et des enfants pas trop petits. La balade est magnifique, la vue à couper le souffle et nous avons même croisé tout un troupeau de moutons en villégiature 😀 !

La zone du Bettmersee est vraiment très chouette (on peut y accéder en 10 minutes de marche depuis le village). Le calme d’un lac de montagne, avec tout ce qu’il faut pour passer une super moment de détente : zone de baignade, pédalos, aire de jeux, endroits pour pique-niquer / griller. Et un petit snack à un des bouts, que nous n’avons pas testé, mais qui avait l’air bien sympa juste au bord du lac (c’est là que vous pouvez louer pédalos et SUP).

Pour nous, il était déjà l’heure de prendre le chemin du retour, alors direction la télécabine (après avoir contrôlé l’horaire).

Petit conseil : en fin de journée, n’attendez pas la dernière minute pour vous pointer (ce que nous avons fait un peu par hasard). Il y a du monde qui descend et le monsieur qui opérait la benne ce jour-là était un peu… pointilleux. Il a d’abord refusé de nous faire entrer car il y avait « trop de monde », finalement il a été magnanime et nous a laissé passer (sinon nous étions bons pour poireauter une demi-heure !), mais il a laissé sur le carreau un couple sans enfant… alors qu’une fois arrivés dans la cabine… il y aurait encore eu largement la place pour eux ! Bref, vous êtes prévenus 😉 .

Vous l’avez compris, nous rentrons à la maison des étoiles plein les yeux (celles du drapeau valaisan ?) !

* * *

J’espère avec cet article avoir réussi à résumer de manière claire et avec toutes les informations nécessaires ces trois magnifiques journées que nous avons passées dans la région grâce à Valais/Wallis. Nous avons fait de superbes découvertes ! Une vraie coupure pas loin de la maison, dans des paysages de carte postale. Nous qui sommes de grands fans de la montagne en hiver, nous en sommes vraiment tombés amoureux en été cette année ! Il y a tant de choses à faire, en famille, en couple ou entre amis et les stations se démènent pour proposer un large éventail d’activités très variées. C’est un endroit où nous reviendrons de sûr, car nous avons eu un vrai coup de cœur, en particulier pour le village de Bettmeralp ! Ce n’est vraiment pas pour rien qu’il s’appelle « Le paradis des familles » ! Il y a encore tant de choses à faire ici et dans la région (d’ailleurs les stations de Fiesch, Bettmeralp et Riederalp bénéficient de l’exigeant label « Family Destination » de Suisse Tourisme). Et avoir enfin pu voir de nos propres yeux le Grand Glacier d’Aletsch a été encore plus spécial que nous l’avions imaginé !

Bref. Nous aimions déjà beaucoup le Valais, mais nous l’aimons encore plus à chaque escapade !

N’hésitez pas à me contacter ici ou sur Instagram si vous avez des questions ! Sur Instagram, vous pourrez retrouver deux posts sur les chasses au trésor et Eggishorn, un Reel avec des images de notre week-end, ainsi que beaucoup de détails dans la story permanente « Haut Valais », notamment les room tours ! Allez jeter un oeil si ce n’est pas déjà fait !

Les 8 ans d’Eva – Anniversaire sur le thème Coco

Le choix du thème

Aucun lien avec le fameux virus donc, on est bien dans Coco, le dessin animé Disney 😉 On l’a en DVD et les deux grandes l’ont déjà vu plusieurs fois, mais c’est en fait directement sur le compte Instagram de Magic Cake and Party que j’ai piqué l’idée, puisqu’ils ont réalisé toute la déco sur ce thème pour l’anniversaire du petit garçon d’un couple d’influenceurs romands très connus. J’ai tout de suite été inspirée par ce thème coloré et festif et Eva était directement partante !

En quête de la décoration

L’invitation

Vous commencez à être habitué(e)s, c’est évidemment sur Etsy que je suis allée faire ma présélection et c’est Eva qui a fait le choix final. Elle s’est décidée pour ce modèle. Il s’agit d’un fichier Corij donc vous pouvez entièrement modifier le texte vous-même (à gauche ci-dessous l’exemple du site et à droite l’invitation personnalisée par mes soins avec les infos nécessaires – je n’ai pas besoin d’ajouter notre adresse ou un rsvp avec mon numéro pour les invitations destinées à la famille par exemple !).

Comme toujours, pas de révolution : je personnalise l’invitation, je l’imprime à la maison sur du papier photo et zou ! C’est aussi tout à fait possible bien sûr d’utiliser le fichier pour l’envoyer par e-mail, sms, etc.

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Notre cadeau de fin d’année 2021

Notre cadeau de fin d’année 2021

Faire ou ne pas faire un cadeau, telle est la question

Faire un cadeau de fin d’année aux enseignants ou aux moniteurs de sport n’est pas une règle et c’est une décision propre à chacun(e), en fonction de son envie, de son temps, de son budget, etc.

Pour ma part, c’est une tradition, mais c’est tout à fait personnel. J’ai envie de dire merci, de montrer notre reconnaissance envers les gens qui accompagnent nos enfants et j’essaie de trouver des idées simples et utiles, tout en restant sur un budget raisonnable (mais qui reste un budget quand même). Par le passé, j’ai fait des bocaux « personnalisés » avec des cookies maison (je vous en parlais ici), des bocaux maison avec un mélange pour faire des cookies soi-même (cette recette a été très appréciée) ou tout simplement acheté quelques bières locales 😛 . Ah oui, il y a 2 ans, certaines d’entre vous s’en rappellent (et me posent encore parfois des questions là-dessus !), on avait tenté de faire des bougies à la cire de soja, parfumées et avec des mèches en bois. Le résultat s’étant avéré très moyen (odeur peu présente, combustion pas au top, procédé pas hyper simple et coût assez important pour le matériel), je n’avais donc pas partagé plus de détails là-dessus.

Le cadeau 2021

Je n’ai aucun mérite, l’idée m’a été soufflée par… une publicité Instagram. Comme quoi, parfois ça peut avoir du bon quand même ! Voilà donc qu’un beau jour, Instagram m’amène sur la page d’Hongler Kerzen, qui se présente comme la plus ancienne manufacture de bougies suisse. Et là, j’ai le coup de foudre pour une petite vidéo qui présente comment réaliser soi-même des bougies « dip dye ». Bingo. Bon, la vidéo est très jolie, l’article explicatif assez bien fait, mais manquant un peu d’infos sur les quantités à commander… Mon expérience pourra donc vous servir 😉 . Je n’ai pas trop réfléchi à mon petit fiasco des bougies parfumées home made, j’avais tellement eu le coup de foudre que j’ai commandé ce qu’il me fallait et en avant ! J’ai aussi décidé de tenter de faire nous-mêmes des petits bougeoirs en béton pour offrir avec la bougie. Un petit plus et un coût de fabrication très faible. Mais on peut aussi parfaitement se contenter des bougies, ça sera plus rapide et tout aussi plaisant !

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Les 4 ans d’Inès – Anniversaire sur le thème du cirque

Les 4 ans d’Inès – Anniversaire sur le thème du cirque

Le choix du thème

Je ne me rappelle plus comment je suis arrivée sur ce thème, si c’était par hasard dans les méandres de mon esprit, si j’ai vu une publication quelque part ou s’il m’a tapé dans l’œil sur le site de Magic Cake and Party, mais il m’a de suite emballée ! Le challenge comme d’habitude était de convaincre l’enfant concerné, en espérant secrètement échapper à une idée type : Et si on faisait un anniversaire Pat’Patrouille ? Et Inès a assez vite marché avec moi (oui, je sais comment présenter les choses voyez-vous 😛 ).

En quête de la décoration

L’invitation

C’est un peu redondant, mais… invitation Etsy as usual. J’ai opté pour une invitation en forme de ticket d’entrée (et j’ai pris le pack avec l’étiquette de remerciements, mais je n’ai finalement pas utilisé ces dernières). Il s’agit comme les dernières fois d’un fichier qui peut être totalement modifié par nos soins via le site Corjl, ce qui est super pratique. Invitation que j’ai comme toujours imprimée à la maison sur du papier photo et envoyée à la old school par la poste, mais comme il s’agit d’un fichier généré ensuite en pdf ou jpg, il pourrait simplement être envoyé par mail ou message.

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Les 9 ans de Kélia – Anniversaire « Harry Potter »

Les 9 ans de Kélia – Anniversaire « Harry Potter »

Le choix du thème

Comme souvent, le choix s’est relativement facilement imposé de lui-même. Mon mari et moi étant d’assez grands fans d’Harry Potter et de son univers, nous attendons depuis des années avec impatience de pouvoir y initier nos filles. En 2020, nous avons commencé à lire les livres avec Kélia. Nous étions un peu réticents pour les films, mais après avoir entendu qu’elle était plus ou moins la seule de ses copines (et je dis bien de ses copines, je ne parle pas des enfants en général) à ne pas avoir commencé, nous nous sommes lancés. Au cours des derniers mois, elle a donc pu regarder, avec nous, les 4 premiers films et ça s’est très bien passé 🙂 Quand je lui ai proposé ce thème pour son anniversaire, elle a directement été super emballée !

C’est un thème hyper vaste et fourni, on trouve facilement toutes sortes de décorations. Je voulais rester sur quelque chose de relativement « sobre », j’achète rarement toutes les références d’une collection de décoration d’anniversaire en mode « all in », je préfère mixer quelques éléments d’un thème déco – et là je ne vais jamais chercher loin, je file sur le site de Magic Cake and Party – et je complète avec des éléments plus neutres, dans les couleurs du thème (et pour ça, la sélection des thèmes par couleur du site m’aide beaucoup à ne pas perdre des heures parmi les milliers de références !).

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Les 7 ans d’Eva – Anniversaire « Ice cream party »

Le choix du thème

Comme cela était déjà arrivé pour l’anniversaire de Kélia sur le thème Narval, nous n’avons pas eu à nous creuser la tête pour trouver un thème, le thème est venu à nous tout seul via la page Instagram de Magic Cake & Party… Cela devait être au début de l’été passé, en story je vois passer ce thème trop canon : les glaces ! L’anniversaire d’Inès en août est déjà planifié, le prochain est donc celui d’Eva en décembre. Franchement, un thème glaces en plein hiver, je trouve ça top ! Je lui montre donc l’idée (et oui, à bientôt 7 ans, il faut faire valider !) et je n’ai pas à faire trop d’efforts pour la convaincre, c’était vendu ! Je me suis quand même retenue un peu pour commander la déco 😉

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Quelques idées de cadeaux pour adultes chez nos artisans suisses

Voilà donc le troisième article de cette série consacrée aux idées cadeaux, celui-ci et le précédent (pour les enfants) étant exclusivement réservés aux créations d’artisans suisses (pour la plupart romands).

Nous aimerions tous consommer de manière réfléchie, locale, en privilégiant les petits artisans… Mais la réalité, c’est que dans la vie de tous les jours, on ne prend pas toujours le temps de chercher les alternatives, on ne sait pas forcément que quelqu’un pas si loin de chez nous fabrique exactement ce qu’on cherche et bien sûr… on n’a pas toujours le budget qui suit !

Du coup Noël (ou un anniversaire 😉 ) sont l’occasion de faire (ou de se faire !) un petit plaisir auquel on renoncerait peut-être en temps normal.

J’ai donc eu l’idée de partager avec vous, de manière totalement spontanée, une liste de petits présents aux usages et au budget variés, piochés chez des artisans suisses que je connais et admire. Pour certains, j’utilise déjà leurs produits, pour d’autres ce sont pour le moment « juste » des coups de cœur que j’ai envie de partager ici. Dans cette liste, vous ne trouverez donc que des idées d’articles qui sont développés / fabriqués par les créateurs.rices mentionnés. Ce ne sont donc pas des revendeurs d’autres marques. Je sais qu’il en existe tout plein et j’ai dû faire un choix (parmi ceux que je connais) totalement arbitraire, sinon la liste n’en finirait pas ou comporterait certains doublons.

A chaque fois que cela était possible, je vous ai indiqué le lien vers le site internet ad hoc, mais certains n’en ont pas encore et je vous renvoie alors à leur page Instagram en vous laissant le soin de les contacter pour les questions et les commandes.

J’espère que cet article vous plaira et pourra vous donner quelques idées 🙂 Bonne lecture !

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Quelques idées de cadeaux pour enfants chez nos artisans suisses

Après un premier article qui vous a proposé des idées de cadeaux pour nos petites têtes blondes (ou brunes ou noiraudes ou rouquines) chez Mademoiselle Princesse, j’avais maintenant envie de faire la part belle aux artisans locaux.

Nous aimerions tous consommer de manière réfléchie, locale, éthique, en privilégiant les petits artisans et les circuits courts… Mais la réalité nous rattrape parfois et dans la vie de tous les jours, on ne prend pas toujours le temps de chercher les alternatives, on ne sait pas forcément que quelqu’un pas si loin de chez nous fabrique exactement ce qu’on cherche et bien sûr… on n’a pas toujours le budget qui suit !

Du coup Noël (ou un anniversaire 😉 ) sont l’occasion de faire (ou de se faire !) un petit plaisir auquel notre raison nous ferait peut-être renoncer en temps normal.

J’ai donc eu l’idée de partager avec vous, de manière totalement spontanée, une liste de présents aux usages et aux budgets variés, piochés chez des artisans suisses que je connais et admire. Pour certains, j’utilise déjà leurs produits, pour d’autres ce sont pour le moment « juste » des coups de cœur que j’ai envie de partager ici. Dans cette liste, vous ne trouverez donc que des idées d’articles qui sont développés / fabriqués par les créateurs et créatrices mentionnés. Ce ne sont donc pas des revendeurs d’autres marques (ou pas seulement). Je sais qu’il en existe tout plein et j’ai dû faire un choix (parmi ceux que je connais, ce qui ne représente qu’une infime partie) totalement arbitraire, sinon la liste n’en finirait pas ou comporterait certains doublons.

A chaque fois que cela était possible, je vous ai indiqué le lien vers le site internet ad hoc, mais certains n’en ont pas encore et je vous renvoie alors à leur page Instagram en vous laissant le soin de les contacter pour les questions et les commandes.

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Ma liste « best nine » chez Mademoiselle Princesse

Aujourd’hui, j’ai entamé sur Instagram ma série de publications pour vous donner des idées de cadeaux pour Noël !

Je débute avec une sélection de mes articles préférés sur le site de Mademoiselle Princesse ! Vous le connaissez peut-être, je le mentionne régulièrement sur Instagram et on y trouve toutes sortes d’idées super et de marques que j’adore ! C’est une boutique en ligne suisse qui est tenue par une femme et une maman géniale et c’est toujours avec beaucoup de plaisir que je vous en parle.

J’en profite pour faire une précision qui me tient à coeur : ni ce post, ni les prochains que vous verrez sur Instagram, ni cet article, ne sont sponsorisés ou ne sont le résultats de demandes qui m’auraient été adressées par les sites / marques / créateurs. Il existe beaucoup beaucoup de petits commerces (physiques ou en ligne) suisses merveilleux et j’aimerais bien sûr tous les mentionner. Mais soyons réalistes, ce n’est pas possible 🙂 Les idées que je partagerai avec vous sont le fruit d’un choix que je fais, mais toujours par envie personnelle et pour vous montrer soit des articles que nous possédons et adorons, soit des nouveautés/découvertes (pour moi en tous cas ah ah ah !) que je trouve super chouettes et qui je pense seraient susceptibles de charmer mes enfants. Ceci étant dit, je peux continuer 😉

Vous retrouvez tout dans le post dédié, mais j’ai décidé aussi de vous remettre ici la liste des 9 articles que je préfère (même si honnêtement il y en a bien plus de 9 !) avec les liens directs sur le site, comme ça si quelque chose vous a tapé dans l’oeil, bim bam boum (ça fait pshiiit, ah non pardon je m’égare !) en quelques clics vous y serez !

Je profite de l’espace d’expression un peu plus large que me laisse le blog par rapport à Instagram pour vous glisser quelques informations supplémentaires sur ces jouets et jeux. J’ai volontairement effectué une sélection qui puisse aller de la naissance aux plus grands et des articles avec des budgets variés, mais en moyenne relativement raisonnables.

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Balade en famille dans les Gorges de Covatannaz

Balade en famille dans les Gorges de Covatannaz

C’est le premier article de ce genre que je vous propose, mais j’espère que ça ne sera pas le dernier. Avec Inès qui grandit, nous retrouvons le goût de partir pour de plus longues balades que notre bord du lac ou la forêt près de chez nous ;-). Parce que non, nous ne faisons pas partie des gens qui sont partis en randonnée tous les week-ends en prenant leurs enfants partout dès tout petits dans un sac de portage de montagne 😉 . Nous nous réjouissons de planifier des petites sorties, mais devons quand même continuer à tenir compte du fait qu’Inès n’a que 3 ans à peine : elle ne veut plus être mise dans un moyen de portage – bien qu’il en existe des adaptés à son âge – , mais elle ne veut pas non plus marcher 10 kilomètres (ce qui est normal à mon sens ah ah ah). Il faudra encore attendre pour aller faire une cabane en Valais, mais ça tombe bien, car notre région Jura & Trois-Lacs regorge d’activités et de balades très chouettes en famille ! Ses lacs, ses montagnes et ses petites villes pittoresques et charmantes en font un cadre vraiment privilégié à découvrir. Souvent, il n’est pas nécessaire d’aller très loin pour être émerveillé 😉 .

Quand les CFF m’ont contactée pour savoir si j’étais intéressée à effectuer une excursion dans la région, je me suis dit que c’était une belle occasion de sortir un peu de nos balades habituelles (coucou les Gorges de l’Areuse) et d’aller voir ailleurs… tout en restant dans le coin !

Je dois avouer que le choix n’a pas été facile, car bien que j’ai l’impression de ne pas trop mal connaître ma région, j’ai été vraiment surprise par le nombre de propositions qui sont faites sur le site des CFF pour la région Jura & Trois-Lacs. On en trouve vraiment pour tous les goûts et il faut dire qu’elle est plutôt très bien dotée niveau accessibilité en transports publics.

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Les 3 ans d’Inès – Anniversaire sur le thème « Cygne »

Les 3 ans d’Inès – Anniversaire sur le thème « Cygne »

Le choix du thème

Et oui, c’est toujours par là que tout commence. Pour cet anniversaire, le thème est venu à moi tout seul et bien avant le moment où je me pose habituellement la question…

C’était déjà en octobre 2019 (oui, je sais, certains penseront que je suis folle), en faisant un peu de shopping sur mon site de seconde main en ligne préféré (toupetis) : je suis tombée sur une magnifique robe Jacadi en taille 3 ans, bleu pâle avec… des cygnes, je vous le donne en mille ! J’avais très envie de l’acheter et je me suis dit que ça ferait un thème parfait pour le 3e anniversaire d’Inès !

Voilà la petite beauté de robe en question

L’affaire était dans le sac, mais j’ai quand même un peu attendu avant de me mettre à la recherche de la décoration 😉 !

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ꕥ Le rythme du changement ꕥ

Cet article est le résultat d’une « réflexion » qui m’a traversée ce matin (dimanche 21 juin en fait 😉 ) pendant que je courrais. Je viens la poser ici, honnêtement en tout premier lieu pour moi. Parce qu’écrire me fait du bien, me permet de poser mes idées. De les clarifier, de les mettre en ordre. Et de ne pas les oublier. Car avec le temps, je remarque que bon nombre de mes « illuminations » finissent par être zappées, alors que remettre la main dessus, les relire, les réintégrer, me permettrait sûrement d’avancer mieux. Si ces pensées me font du bien, je me dis que cela peut aussi être le cas pour d’autres. Mais je ne prétends pas avec l’écriture de ce petit billet d’humeur détenir une vérité ou une connaissance supérieure aux autres. Je partage juste mes réflexions personnelles, mes pensées, mes cheminements. En toute simplicité.

Ce matin, je suis allée courir. J’ai souffert. J’ai eu mal. J’ai eu le point. J’ai dû m’arrêter, marcher, ralentir. Parfois, j’ai eu la motivation de continuer malgré l’inconfort, parfois j’ai accepté qu’il m’était nécessaire de ralentir ou de m’arrêter. Pourtant, ça faisait quelques temps que je courrais mes 10 km sans souffrir autant. Tout en transpirant et en maudissant les trop nombreux Hugo, verres de rouge et Amaretto Sour de la veille, je me suis rendu compte qu’en fait, cette course était une jolie métaphore de ce que j’essaie d’apprendre et d’accepter de la vie en ce moment. Pas un de ses apprentissages volontaires, mais plutôt de ceux qui s’imposent à toi quand tu es prêt(e) à les accueillir.

Depuis quelques semaines, je me sens vraiment bien. J’ai beaucoup amélioré mon alimentation, je réussis enfin à me motiver à boire beaucoup (de l’eau hein en principe 😂). Je fais du sport très régulièrement, sans pourtant être encore retournée au fitness. Je m’autorise à prendre du temps pour moi. Sans culpabilité. Je m’organise pour me dégager ce temps. Parce que non, ça ne tombe pas du ciel tout seul 😅. Et mon niveau d’énergie remonte en flèche.

C’est le moment où je peux vous sortir un discours de type « no pain no gain », « le positif attire le positif », « je suis à fond, je ne lâche rien, tout est dans la tête », etc. Mais non en fait. Bien sûr, je ne suis pas contre ces injonctions et ne les trouve fausses. Mais ce qui me dérange un peu, c’est le sentiment de totalité qui va souvent avec.

Quand on se lance dans quelque chose, on est parfois à fond et on aimerait croire (et souvent nous faire croire) qu’on peut progresser / installer cette habitude de manière linéaire, être au top tout le temps. Et j’ai l’impression que beaucoup de femmes comme moi, la trentaine, mamans, avec une carrière et/ou des projets personnels, un petit côté perfectionniste… tombent dans ce travers. T’es à fond ou t’es pas. Quand tu es à fond, tu te sens invincible, on te dit que tu es une « warrior », une « supermaman / superwoman », une « girl boss ». Pis quand tu lâches du lest sous la pression, ben tout ce qui te reste c’est la sensation d’échec. La comparaison avec celles dont tu CROIS qu’elles, elles y arrivent. Le sentiment de ne pas être assez.

Or, je sais que cette période « faste » ne va pas durer toujours. L’expérience de l’âge on dira ;-). A un moment donné, je vais ralentir le rythme sur une chose ou l’autre, faire une pause, arrêter, reprendre. Tout comme ce matin. J’ai couru. J’ai marché. Je me suis arrêtée. J’ai tenté de me débarrasser de ce point qui me sciait le côté gauche. Parfois je me suis battue contre lui, parfois je l’ai laissé être là et j’ai attendu. Comme dans la vie en fait. Parce que comme beaucoup de monde, j’ai souvent commencé de nouvelles routines, mis en place de nouvelles choses, voulu expérimenter des nouveaux chemins. Mais j’ai rarement réussi à ancrer tout ça dans la durée. Cette fois, j’ai l’impression que c’est différent. Mais ça, ça fera l’objet d’un autre article, quand je sentirai que ça sera le moment :-).

Ce qui change aujourd’hui pour moi, c’est :

De savoir que ça va arriver. Quand, on ne sait jamais. Nous ne sommes pas des robots. Nous sommes des êtres complexes. Et cycliques. Oui, cycliques. Pas linéaires ou exponentiels à l’infini. Nous sommes traversés, accompagnés, parfois portés, parfois terrassés, d’inspirations, de motivations, de coups de fatigue et de tout un tas de choses que nous ne maîtrisons pas et qui souvent ne nous appartiennent pas (et ça encore plus quand on a des enfants je trouve… disons que ça multiplie vachement les sources d’incertitudes) ;

Mais surtout : de l’accepter.

Parfois en réfléchissant. Ok, pourquoi est-ce que j’ai abandonné cette chose que je m’étais mise à faire ? Est-ce que j’ai envie de m’y remettre quand ça sera le moment ?

Et parfois simplement en accueillant le fait que c’est comme ça. Pour une raison ou une autre. Au final, il n’y a pas toujours d’analyse à faire. On a le droit d’en avoir marre, d’avoir trop. De ne plus être en phase avec ce truc qui pourtant nous a galvanisée quelques jours, semaines ou mois.

Et même si ce « truc », c’est un truc bien, sain, tendance ou autre.

Vous le savez. Je n’avais pas du tout un style de vie super malsain. Je ne fume pas, je bois très très occasionnellement, je ne dors pas trop mal (pour un parent de trois enfants encore jeunes s’entend). Mon alimentation était mezzo, mais pas la fin du monde non plus. Je ne faisais pas du tout de sport, puis je m’étais mise au fitness depuis quelques mois. Depuis des mois, des années, je voulais faire certains changements, mais ça finissait toujours par durer 2 semaines et revenir au statut quo. Et alors ? C’est que ce n’était pas le moment. Mais cette question du moment, je vous en reparlerai aussi en temps voulu.

En attendant, il me semble que je m’égare un peu. Ce que je voulais vous dire ici, c’est que toute impulsion est bonne à prendre. Toute envie de changement, d’amélioration doit être suivie. Mais peut-être que ça ne marchera pas. Ou pas maintenant, tout de suite. Ou pas aussi bien que tu le pensais. Ou pas aussi longtemps. Et alors ? Parfois il y a des petits pas qu’on fait dans la bonne direction (quelle que soit cette direction), sans vraiment s’en rendre compte. Ils préparent discrètement le futur changement. Mais on ne les voit pas. Ils sont là pourtant et un jour ils prendront tout leur sens.

D’ici là, arrêtons de croire que certaines personnes sont – contrairement à nous – tout le temps au top sur tout. Peut-être qu’elles sont dans une bonne phase, peut-être qu’elles ne vous montrent pas tout (et oui, chacun est libre de montrer ce qu’il veut, dans la vie comme sur les réseaux sociaux au final. Arrêtons aussi un peu de reprocher aux autres la vie qu’ils peuvent/veulent nous montrer. A nous d’avoir notre sens critique). Gardons un peu de recul. Sachons profiter de nos bonnes phases (oui oui, elles finissent par arriver, mais parfois ça prend un peu de temps :-P), sachons accepter nos moins bonnes phases comme une partie normale et nécessaire du processus et pas comme un échec ou un manque quelconque. Gardons un œil sur les autres s’ils peuvent nous inspirer, nous motiver. Pas pour les jalouser – même sans le vouloir – et nous tirer nous-mêmes vers le bas.

Bon allez, j’arrête de philosopher et je vais aller faire ce qui est vraiment important dans la vie : Trouver quoi cuisiner à midi, parce qu’à 1km d’ici, la cloche de l’école est en train de sonner 😉

Prenez soin de vous !

Le dry brushing ou brossage à sec

Le dry brushing ou brossage à sec

Comment j’ai découvert le dry brushing ?

Il y a quelques mois, j’ai découvert au détour d’un livre la pratique du brossage à sec (« dry brushing »). Dans « Révélez votre glow, 3 semaines pour rayonner », Claire Andréewitch en fait une courte mention dans le chapitre du « seasonal glow », sous la saison « printemps » (p. 86). L’auteure ne donne pas de grands détails sur cette pratique, mais cela a suffi pour aiguiser ma curiosité !

J’ai fait un petit sondage en story Instagram pour savoir si des personnes de ma communauté utilisaient cette technique, mais je n’ai eu que deux réponses. J’en ai donc conclu que, comme moi, la majorité des gens n’en avaient pas connaissance, mais l’intérêt que je vous parle de mon expérience était, lui, bien là. Voilà ce qui m’a décidé à écrire ce petit article !

Je précise d’emblée que n’étant ni une professionnelle ni une grande habituée (j’ai commencé il y a deux mois seulement !), je vais me contenter ici de vous parler de ma petite expérience et vous renvoyer aux sources utilisées pour me suis renseigner et trouver les réponses à mes questions. Avant de commencer, n’hésitez pas à faire un peu de lecture approfondie sur le sujet !

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Les 8 ans de Kélia – Anniversaire sur le thème « Narval »

Les 8 ans de Kélia – Anniversaire sur le thème « Narval »

Dans les circonstances très particulières que nous vivons en ce mois de mars 2020, nous n’avons évidemment pas pu fêter l’anniversaire de notre fille comme nous l’avions prévu. Grande célébration en famille et après-midi festif avec les copines ont été repoussés à une date inconnue. Mais la vie continue. Même confinés à la maison. Les enfants, on en a beaucoup parlé ces dernières semaines comme des super-vecteurs de ce virus, des personnes à éloigner à tout prix de la foule et surtout des personnes à risque. Mais ces enfants vivent aussi cette épreuve collective que nous sommes en train de traverser. Privés d’école, de copains, d’activités extrascolaires, de fêtes et vacances en tous genre. Sans parler de ceux pour qui l’école était une bouffée d’oxygène dans un quotidien difficile.

Alors certes, en ce 24 mars 2020, elle n’aura fêté « que » avec ses parents et ses sœurs, mais c’est déjà bien. Et nous avons tout fait pour que la fête soit belle. J’ai accordé la même attention à la décoration, à la table, aux petits plats qu’elle a choisis, que si nous étions 20. Car cet anniversaire a autant de valeur que les autres.

En attendant de pouvoir nous « rattraper », les photos que vous trouverez pour illustrer cet article sont celles de nos deux petites fêtes du jour J : un repas de midi en famille et un repas du soir en mode « apéritif dînatoire ». Pas de grande tablée donc. Pas de fleurs (oh, ça ça m’a manqué, la table fait tellement plus vide sans fleurs ou verdure… j’aurais pu aller piller des jardins alentours, mais j’ai préféré éviter ah ah). Pas de marque-places (j’en avais fait, mais j’ai oublié de sauvegarder et j’ai tout perdu… pas eu le courage de tout recommencer le jour J pour juste nous cinq, oups). Mais quand même un bon aperçu de la magnifique déco de chez Magic Cake and Party. Parce que vous aussi vous avez peut-être envie de planifier un petit événement festif, que ce soit pendant le confinement ou pour les mois à venir 🙂 . Parce qu’une belle table, même juste en tout petit comité, ça met du baume au cœur !

Le choix du thème

Les années se suivent, mais ne se ressemblent pas. Après avoir enchaîné quelques années de princesses Disney en tous genres, on semble toujours sur une lancée fantastico-animalière… après les licornes, flamants roses et autres lamas, on passe au… Narval ! Késako ? Alors en vrai, ça ressemble à ça (oui, c’est une sorte de licorne des mers, ça ne s’invente pas et tu m’étonnes que des petits malins se soient emparés de la chose) :

Image Narval réel

Mais pour les enfants, le truc a été un peu mignonisé en mode kawaï pour être plus dans ce style :

Narval dessin

Bref, voilà le thème qu’elle a choisi ! C’était donc parti pour la planification.

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Les 6 ans d’Eva – Anniversaire sur le thème « Lama »

Les 6 ans d’Eva – Anniversaire sur le thème « Lama »

Pour vous emmener avec moi à travers cet anniversaire particulier, je vais reprendre la trame temporelle présentée dans mon article « général » sur l’organisation des anniversaires de mes enfants (que vous pouvez retrouver ici).

Le choix du thème

Pour une fois, je n’ai pas dû ouvrir la discussion sur le thème du prochain anniversaire, c’est le thème qui est – en quelque sorte – venu à moi : au printemps passé, mon aînée a été invitée à l’anniversaire d’une de ses meilleures amies et elle est revenue avec un super joli bricolage… lama ! Le thème m’a directement tapé dans l’œil et je me suis dit qu’il serait parfait pour le prochain anniversaire sur ma liste (pas celui de ma petite dernière en fait, pour ses 2 ans, je pouvais encore me permettre de choisir un thème bien à moi ah ah). J’ai donc gentiment commencé mon travail de suggestion auprès de ma deuxième, pour la fête de ses 6 ans en fin d’année. Si j’avoue qu’au départ elle semblait vouloir m’imposer un thème « petit chat » (hum), je n’ai pas eu à trop insister pour vendre le lama 😛 . Normal, c’est plutôt canon !

On était donc parties pour fêter ses 6 ans sur ce thème , youpie ! Par chance, il est super tendance en ce moment (oui, parce que si tu ne l’as pas déjà remarqué, il y a des tendances pour les fêtes d’anniversaire aussi !), donc ça m’a clairement facilité la tâche pour trouver de la déco et des idées facilement.

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Mon téléphone, les réseaux sociaux et moi

Celles qui me suivent sur les réseaux sociaux savent que j’ai décidé mercredi soir de faire une petite pause d’Instagram pendant 4 jours.

Ce n’était pas planifié du tout. C’est une envie, un besoin, qui s’est contre toute attente imposé à moi d’un moment à l’autre. Ne nous mentons pas, cela fait des semaines, voire des mois, que je sais que j’ai un problème avec mon téléphone. Toujours à portée de main, presque greffé à mon corps, il me sert à tout : il me réveille, me donne la météo du jour, des idées de repas, des nouvelles (importantes ou pas) de ce qui se passe dans le monde ou près de chez moi, me permet de communiquer avec mes amies, de photographier, de faire des achats et tellement d’autres choses encore.

Comme tous les possesseurs d’iPhones, ça fait un moment que je peux monitorer mon temps d’écran. Savoir exactement où je passe – ou je perds devrais-je plutôt dire – le plus de temps. Mais ça fait des mois que je l’ignore. J’ai désactivé bien vite les limites de temps par application que mon mari avait installées. Et je fermais bien fort les yeux sur ce fameux temps d’écran, encore plus fort que sur mes relevés de carte de crédit 😉 . Je pense que ça s’appelle du déni, ni plus ni moins. Je n’avais pas le courage d’affronter cette mauvaise habitude.

Mon activité la plus chronophage sur ce petit écran, ce sont les réseaux sociaux et en particulier Instagram, où « j’anime » depuis bientôt 2 ans et demi mon compte public, d’où ce blog est né. C’est une « activité » pour moi, une échappatoire pourrait-on sûrement dire, à un quotidien de maman qui tourne trop autour des enfants et des tâches ménagères. Le temps que j’y investi est colossal. Je n’en retire aucun revenu. Je reçois parfois des articles gratuitement et j’en suis presque mal à l’aise, tout en ressentant une certaine gratification. Mais quid du ratio investissement vs. bénéfices (je ne parle pas de « bénéfices » uniquement dans le sens monétaire, mais en gros, est-ce que la satisfaction générale que j’en retire est dans un rapport proportionné au temps que j’y investi) ?Parce qu’au-delà de cette « activité », je profite d’être sur Instagram pour lire des posts, regarder des stories, suivre de nouveaux comptes, chercher de l’inspiration… et le temps passe… 10 minutes par-ci, 3 minutes par-là, du lever au coucher, de la cuisine à la salle-de-bain en passant par la chambre de mes enfants. Souvent. Trop souvent. Tout le temps. La semaine en particulier.

Pourtant, j’ai l’impression qu’Instagram m’apporte quelque chose. C’est un lien avec l’extérieur pour moi qui suis à la maison et parle essentiellement avec des humains de moins de 8 ans. Je me sens utile quand mes partages vous plaisent ou vous aident. J’aime y chercher de l’inspiration. Echanger. Oui mais. Est-ce que ça justifie tout le temps que j’y passe (honnêtement, je ne partagerai pas ici mon temps d’écran moyen, ni mon pic le plus important, parce que j’en ai clairement honte !!).

Pourquoi maintenant ?

LE moment

Mercredi 13 novembre, l’après-midi, je suis chez une amie proche, nous nous connaissons depuis l’école primaire. Ni elle, ni son mari, ne sont présents sur les réseaux sociaux. Ils ne l’ont jamais été. Et ce ne sont pas des ermites 😉 ! Juste des personnes comme vous et moi, mais qui n’y voient aucun intérêt. Nous avons une discussion de mamans sur l’âge auquel donner à un enfant son premier téléphone, les dangers des réseaux sociaux, l’accès facilité à la pornographie, le cyberharcèlement. Pendant cette discussion, je me dis intérieurement qu’elle sera bien plus crédible que moi envers ses filles quand elle tentera de leur expliquer que posséder un téléphone portable n’est pas vital à 11 ans et qu’il faut utiliser les réseaux sociaux avec modération, voire préférablement en rester éloigné(e)s aussi longtemps que possible.

Et puis nous parlons d’Instagram. Elle ne connaît pas mon « activité » sur ce réseau, ce que j’y partage, le temps que j’y passe. Je lui explique que j’ai commencé à être active sur ce réseau au départ pour chercher de l’inspiration (pour la chambre de bébé d’Inès). Qu’on y voit et trouve tellement de choses intéressantes.

Et là elle dit quelque chose qui, pour la première fois depuis tous ces mois où je n’avais pourtant devant moi que des raisons évidentes pour me dire qu’il fallait prendre un peu de recul par rapport à mon utilisation, marquera mon esprit. Quelque chose de tellement anodin, tellement simple et évident. Sans aucune intention de vouloir me convaincre de quelque chose, en quelque sorte c’était juste une pensée qu’elle a exprimé tout haut :

Mais au final, si tu ne vois pas cette chose qui t’inspire, ce nouvel objet, ce nouveau livre ou autre… est-ce que ça change réellement quelque chose ? Ta vie en est-elle impactée de manière significative ?

Le déclic

Sur le coup, je suis passée outre. Mais toute la soirée, cette phrase résonne dans ma tête. Ma tête qui pense tout le temps, qui ne s’arrête jamais. Elle a dit quelque chose d’important. Alors j’y pense, encore et encore, je me représente plein d’exemples concrets : cette super activité bricolage pour les enfants, ce magnifique livre, cet objet déco, ces jolies boucles d’oreilles. Si mes yeux n’étaient jamais tombés sur ces choses sur Instagram, aurais-je loupé quelque chose de crucial ? Ont-ils changé, amélioré ma vie de façon significative et durable ? Et la réponse est évidente : NON.

Le test

Alors que j’ignore le problème depuis longtemps, que – soyons clairs – je suis accro à mon téléphone (à tel point que quand je le pose plus de quelques minutes, ma fille de 2 ans vient spontanément me l’apporter), tout d’un coup je ressens le besoin impérieux de me tester. Je ne vais pas jeter mon téléphone au fin fond de la cave pendant plusieurs jours, mais je veux supprimer l’application Instagram, ne plus du tout y accéder jusqu’à la fin du week-end (4 jours donc) et voir « ce que ça me fera ». J’explique brièvement la chose sur mon compte (parce que oui, oui, quand tu disparais soudainement, quelques personnes se posent des questions. Et puis j’ai des projets en cours, je ne veux pas disparaître comme ça sans rien dire) et je supprime la fameuse application. Je me sens grisée. Et je n’en sors tellement jamais que je me demande bien quel mot de passe il me faudra utiliser quand je me reconnecterai.

Et alors ?

L’automatisme

J’avais vu un reportage sur les « drogués » du smartphone et je savais qu’ils pouvaient ressentir un manque comparable à quelqu’un qui se sèvre d’une drogue. En l’occurrence, je n’ai pas supprimé le téléphone, mais il est « moins attrayant » à consulter sans cesse puisque la météo ou les nouvelles ne changent quand même pas toutes les 4 minutes.

Les deux premiers jours, voilà ce que j’ai constaté : prendre mon téléphone et le « vérifier » est un besoin presque incontrôlable. Quoi que je fasse, j’ai cette envie irrépressible d’activer mon écran. Je cherche l’appareil des yeux. Si je ne le trouve pas, je dois partir à sa recherche sur le champ. Sauf que comme je suis en pleine réflexion sur le sujet, j’y suis beaucoup plus attentive, en bref je suis carrément consciente de ces comportements que je répète depuis des mois. Et je me rends compte à quel point ça n’a pas de sens. Qu’est-ce qui est si important pour requérir mon attention immédiate des dizaines de fois par heure ?

Il y a quelques semaines déjà, j’avais déplacé l’icône Instagram de la première à la dernière « page » de mon téléphone. Ce qui ne m’empêchait absolument pas de la consulter de manière compulsive. Donc pendant 2 jours au moins, je me retrouve à activer mon téléphone totalement machinalement et faire défiler les 3 premières « pages » pour me retrouver sur la dernière. Ah mais oui, Instagram n’est plus là. Je le fais AUTOMATIQUEMENT dès que j’active mon téléphone. Au secours.

Le manque

Le premier jour, je pense à ce résultat de concours auquel j’ai participé et qui doit avoir été publié. A telle ou telle chose qui doit se passer sur les réseaux sociaux. Je ressens un petit manque, mais bien, bien plus léger que ce à quoi je m’attendais. Je me retrouve devant certains petits moments de la journée où j’ai juste envie de prendre une photo et la partager en story. Mais pourquoi ce réflexe ? Est-ce que « ce » moment intéressera vraiment les gens ? Est-ce que ça peut leur apporter quelque chose ? Est-ce que je ne ferais pas mieux d’utiliser la minute que ça me prendrait à observer ce moment et à me réjouir de ce qu’il m’apporte à moi ? Sans rien plus ?

Les questionnements

Instagram…

Les jours passent et ça devient évident. Au début de cette « expérience », je ne pensais pas questionner ma présence en tant que telle sur les réseaux sociaux, mais plutôt mon utilisation. Vivre le manque pour réussir à penser à une façon de mieux « cadrer » mon activité dans le futur. Mais ça a amené beaucoup plus de questionnements que je m’y attendais.

Sur la légitimité de ma présence, ce que ça m’apporte vraiment, le bon équilibre à trouver bien sûr. Le fameux rapport temps/bénéfices. Mais c’est allé plus loin encore.

Je me suis entre autres rendu compte qu’Instagram et les comptes que je suis comme « inspiration » (majoritairement donc des comptes dont l’esthétique me plaît ou qui traitent de déco, de littérature enfantine, etc.) avaient un effet pervers sur moi. En lien avec le fait que je suis quelqu’un dont le cerveau est en continuelle ébullition, qui peine à profiter de l’instant présent, qui est souvent en train de penser, à la suite, à plus tard, au prochain changement, au prochain anniversaire, etc. Instagram est une source continuelle et inépuisable de nouveauté. Autant de nouvelles idées à la minutes, autant de nouveaux projets que j’aimerais réaliser, de nouvelles habiletés que j’aimerais développer. Alors je crois que ma conclusion est la suivante : Instagram surmène mon cerveau en ébullition, réveille tout le temps ma multi-potentalité, aggrave ce phénomène de dispersion présent chez moi quand j’ai envie de faire trop de choses au même moment, que je m’éparpille, peine à fixer mes priorités et me sens dépassée par des choses que j’ai moi-même initiées, toute seule comme une grande. « A l’insu de mon plein gré » comme on dit (enfin, en réalité c’est Richard Virenque qui l’a dit).

… et tout le reste

Samedi, je passe 3 heures dans le train. Seule, sans Instagram. J’ai pris un livre, des écouteurs, je n’ai pas peur d’affronter ce trajet sans mon réseau social préféré. Je consulte mon temps d’écran des derniers jours. Je vois que la part des réseaux sociaux a diminué. Mais je suis allée plus souvent sur FB que d’habitude. J’étudie les autres applications qui apparaissent dans la liste, j’observe mes gestes. Où se dirigent mes doigts quand j’active mon téléphone ?

Cela fait déjà quelques mois que j’ai supprimé toutes mes photos personnelles de FB, que j’ai fait le tri dans mes « amis ». Mais sans Instagram, je me retrouve à scroller sans but sur FB plus souvent que nécessaire. Je ne peux pas supprimer mon compte car ma page de The Happily Tired Mama y est liée. Mais je veux aller plus loin. Je veux vider mon feed autant que possible, pour que mon cerveau se rappelle qu’il est inutile d’aller ouvrir FB, car il n’y aura (presque) plus rien à voir.

Et ces autres applications ? Trois ou quatre pour des « news », sans parler de deux pour les news people. Mêmes dépêches, mêmes nouvelles, mais je les checke quand même toutes régulièrement, sait-on jamais… Deux applications météo, trois de petites annonces (j’aime bien regarder les petites annonces immobilières, on ne sait jamais 😛 ), cinq ou six de shopping en ligne, etc. Ah le shopping en ligne. Je suis tellement rapide que je peux t’acheter presque toute en quelques petites minutes. Ah tiens, je vois une photo d’enfants dans la neige sur Instagram. Ma deuxième a besoin de bottes de neige. Hop Zalando, hop critères et autres filtres, hop c’est commandé. Autant de doublons ou d’applications dont je n’ai pas (franchement) besoin. Si elles disparaissaient, je ne le verrais même pas, mais pourtant mes doigts cliquent dessus, « juste pour voir »… sans but, sans raison.

Et ensuite ?

Les diverses applications

Samedi soir, jour 3, je suis dans le train et j’ai envie de faire le grand ménage. Je décide de supprimer un max d’application sur lesquelles je vais régulièrement, mais qui ne m’apportent rien. Je fais donc le tri dans mes applis de news, je supprime celles de news people. Je fais aussi le grand ménage sur les applis de shopping en ligne et j’en supprime une grosse majorité (Zara, Zalando, H&M & Co. Pour le moment, j’ai juste gardé la Redoute parce que j’ai un panier de « prêt » pour le Black Friday 😛 ). Je me dis que si j’ai besoin de commander quelque chose, alors je dois « faire l’effort » d’allumer mon laptop. J’ai le sentiment de commander souvent des choses trop rapidement ou dans des moments d’ennui. C’est inutile, je gaspille de l’argent et du temps. J’ai aussi supprimé les applications type LinkedIn et autres… honnêtement, ça ne me servait à rien pour le moment 😛 ! J’y suis allée vraiment fort, mais c’est ce que j’ai envie de faire pour le moment.

Résultat, j’ai nettement moins d’apps qui apparaissent sur mon écran, donc moins de tentations d’aller « vite regarder » des trucs inutiles. Mon téléphone reste plus tranquille, il a encore presque 50% de batterie en fin de journée, alors qu’avant je devais déjà parfois le recharger dans l’après-midi.

Facebook

Gros ménage sur FB aussi. Je voulais supprimer toutes mes photos (il n’y a plus que des photos « non personnelles », mais pas mal quand même), mais il faut le faire une par une, j’ai renoncé. Par contre, j’ai supprimé tous mes amis (de toute manière, je ne publiais plus rien à part certains partages), tous les groupes, toutes les pages que je suivais. Il y avait beaucoup de doublons avec Instagram. Et à nouveau, je me demandais chaque fois : si je ne vois plus les posts de cette personne/page, est-ce que ça va vraiment me manquer ? Depuis le temps, je sais où aller voir si je cherche des bons conseils en matière de littérature, d’aromathérapie, et autres. Autant ne pas perdre de temps à lire tout ce qui apparaît sur le feed. Parce que quand « c’est là », je lis ! Donc pour l’instant, je peux aller scroller tout ce que je veux, mon FB est pratiquement vide ! Et c’est un sentiment vraiment agréable ! Rien à voir avec la peur du vide !

Et Instagram ?

Je me demande ce qui va se passer une fois que j’aurai réinstallé l’application. Comment arriver à cadrer correctement mon temps ? Tant que je sais que l’application n’est pas là, ça va. Je ne ressens plus le besoin de prendre mon téléphone partout. Je l’active encore régulièrement pendant la journée, mais beaucoup moins.

Il est dimanche, 19h30 et honnêtement j’ai presque peur du nombre de messages suite aux stories de mercredi soir expliquant ma démarche. Du temps que je vais passer à répondre. Honnêtement, j’aurais envie de prolonger l’expérience encore quelques jours, mais je me suis engagées à certaines choses.

Voilà ce que j’ai déjà décidé : faire un gros tri dans mes abonnements

  • retirer les comptes seulement « esthétiques » ou qui ne me sont pas « utiles » (genre, je ne construis pas de maison, je ne rénove pas de maison. Autant arrêter de regarder des comptes sur ces thèmes qui me donnent juste envie de changer des choses et m’empêchent parfois d’apprécier ce que j’ai, car je pense à ce qui me plairait encore plus, mais que je ne peux raisonnablement pas avoir… Si un jour ça change, alors il sera temps de s’intéresser à ce genre de comptes pour une bonne raison) ;
  • faire le tri dans les comptes « doublon ». Typiquement, vous savez que je suis fan de littérature enfantine. Je pense que je suis une dizaine de comptes sur ce thème. Autant d’idées, d’inspiration, de livres que j’ai envie d’acheter. Je vais garder les un ou deux comptes que je préfère et le reste, à la trappe. La seule raison est l’envie de me protéger plus. Aucun lien avec la qualité des comptes ;
  • supprimer les comptes que je suis parce qu’ils exercent une certaine « fascination » sur moi. Alors je suis d’accord que ça craint, mais je pense que ça arrive à un certain nombre d’entre nous. Il y a des comptes que je suis pour des raisons que je n’arrive même pas à m’expliquer. La famille parfaite, la femme de footballeur qui a tout… enfin bref, pas besoin de faire un dessin. C’est de la pure « curiosité », un peu déplacée. Des comptes qui ne m’apportent strictement rien, à part une espèce de fascination stupide digne de la téléréalité que je ne regarde pas. Alors ouste tout ça, je n’en ai clairement pas besoin ;
  • supprimer certains comptes que j’ai suivi en retour. Ce point est le plus « délicat » pour moi. Relativement à mes débuts, quand quelqu’un se mettait à me suivre, j’allais voir son compte et je le suivais aussi si je le trouvais « sympa ». Je le faisais vraiment comme une sorte de respect, quelqu’un s’intéresse à moi, donc moi je vais aussi m’intéresser à lui/elle. Du coup, je dois avoir des dizaines de comptes comme ça auxquels je suis abonnée et dont je ne vois certainement pas grand chose… C’est délicat, car il y a probablement un bon nombre de personnes qui me suivent encore. Je ne voudrais pas que mon « unfollow » passe pour un manque de respect. Mais je dois prendre ce risque. A celles qui me liront ici, n’y voyez rien de personnel. A celles qui décideront de « unfollow » en retour, pas de souci. Le nombre est un nombre, même s’il fait plaisir et paraît gratifiant, ce n’est pas une fin en soi.

Il y a donc encore pas mal de questions ouvertes pour le moment. Mais la machine est lancée, la réflexion est là, à voir ce que j’en ferai. Si certaines d’entre vous ont réussi à limiter de manière efficace leur consommation de réseaux sociaux (et de smartphone en général), je suis toute ouïe pour vos astuces !

* * *

J’espère que cet article vous aura été utile ! Si vous avez des questions, n’hésitez pas !

Prenez soin de vous !

Nos listes de Noël 2019

Trouver des idées pour les cadeaux de Noël, c’est parfois un casse-tête. Surtout quand tu as plusieurs enfants (et encore pire, de même sexe !) et que tu veux éviter l’invasion de jouets encombrants et super plastoc…

Comme l’an passé, je partage avec vous les listes de Noël 2019 des filles (il s’agit de listes de souhaits, tous ne seront peut-être pas exaucés 😉 . Vous remarquerez aussi que pour Eva, la liste est plus longue. Elle a son anniversaire en décembre et donc une liste plus étoffée. Je la partage en entier avec vous pour l’inspiration). On essaie de trouver un équilibre en jeux utiles (en fonction de leurs intérêts du moment également), pas trop encombrants, mais qui leur font plaisir… c’est pour ça que vous trouverez quand même quelques trucs en plastique bien coloré et bien chinois, mais que voulez-vous, si elles ont vraiment envie de quelque chose (sur la durée hein, on en parle pas mal en avance et je vérifie que l’envie est toujours bien là 😉 ) et bien le but c’est d’avoir du plaisir quand même et tant pis pour les principes !

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Notre calendrier de l’Avent immatériel

Notre calendrier de l’Avent immatériel

Suite à votre intérêt et vos votes sur Instagram, voici un petit article sur notre calendrier de l’Avent immatériel ! Car oui, nous sommes seulement tout début novembre, mais si vous songez à vous tourner vers ce type de calendrier pour la première fois, il faudra un peu de réflexion et d’organisation pour lancer la machine ! Après, c’est que du bonheur !

Comment suis-je arrivée à cette idée ?

Cela va faire la troisième année que nous avons opté pour cette façon de faire et je ne reviendrais en arrière pour rien au monde !

J’ai de très bons souvenirs des petites chaussettes du calendrier de mon enfance, que ma Maman garnissait avec amour de chocolats et de massepains. Quand ma fille aînée et née, j’étais super excitée de lui préparer son premier calendrier de l’Avent. C’est vraiment une tradition que je voulais instituer dans notre famille. Le truc c’est que la maman de mon mari avait aussi très envie de faire un calendrier pour les filles. Enfin, un calendrier chacune, on s’entend. J’aurais pu me frotter les mains et me réjouir de me débarrasser de cette corvée en la laissant à quelqu’un d’autre. Mais ce n’était pas le cas. Je ne sais pas pourquoi, mais ça restait très important pour moi de faire MOI-MÊME le calendrier de mes filles. Aucune de nous deux n’a renoncé 😉 (tout à fait amicalement hein, nous nous entendons très bien 😛 ).

Résultat, nous avons passé plusieurs années où les filles avaient deux calendriers de l’Avent chacune (parfois on ne savait même plus où installer ces quatre calendriers souvent volumineux). Et tout un tas de petites « bricoles » qui s’entassaient dans les tiroirs et finissaient à la poubelle après quelques semaines/mois.

Il y a trois ans, j’ai entendu parler pour la première fois du calendrier de l’Avent immatériel sur le compte Instagram d’Héloïse Weiner et ça m’a semblé une idée formidable, d’autant que nous venions d’avoir un troisième enfant. Pas question de continuer l’escalade pour finir avec six calendriers et encore plus de gaspillage !

Je m’y suis donc mise pour la première fois en 2017 et le concept a été très apprécié par les filles. Nous avons donc un calendrier pour la famille… et les filles continuent d’avoir un calendrier chacune de la part de leur grand-maman. La première année, je me suis lancée sans trop réfléchir, j’ai choisi 25 petites activités sympas que j’ai mises plus ou moins au hasard dans les petites pochettes du calendrier… du coup, il y a eu plusieurs jours où nous avons dû (relativement) discrètement adapter (ouais, changer quoi) l’activité prévue, parce que je n’avais pas du tout anticipé que prévoir de faire des biscuits de Noël le jour où ma grande était à la danse et qu’on rentrait à 17h30 à la maison n’était pas l’idée du siècle. Hum.

L’an passé, je me suis donc un peu améliorée niveau organisation (d’autant que mon aînée commençait à lire donc…) et cette année j’ai essayé d’être encore plus prévoyante (elle sait carrément très bien lire maintenant ah ah) et de blinder mon organisation. Mais on n’est jamais à l’abri de changements de dernière minute 😉 .

Je vais donc partager avec vous ci-après les activités prévues cette année (90% restent les mêmes que l’an passé, car les filles les apprécient et les attendent avec impatience !) et comment organiser le calendrier.

Les activités du calendrier 2019

(dans le désordre – en gras les préférées de mes filles)

  1. Mettre du vernis à ongles à paillettes
  2. Lire des histoires de Noël
  3. Faire des coloriages de Noël
  4. Faire des biscuits de Noël
  5. Faire des truffes au chocolat
  6. Commencer le repas par le dessert
  7. Kélia choisit le repas du soir (tout est permis ou presque)
  8. Eva choisit le repas du soir (idem)
  9. Choisir comment s’habiller pour l’école (tout est permis pour autant que ça soit décent et adapté au temps)
  10. Ecouter des chansons de Noël
  11. Dîner devant un dessin animé
  12. Regarder un film/dessin animé de Noël
  13. Aller faire du ski avec Papa
  14. Faire le sapin de Noël
  15. Dormir dans le salon
  16. Faire une soirée jeux de société
  17. Aller voir un spectacle de Noël (attention, il faut un peu anticiper cette activité et penser à réserver)
  18. Faire un dîner aux chandelles
  19. Boire un chocolat chaud avec des marshmallows
  20. Faire un bain avec une boule magique
  21. Aller voir un film au cinéma
  22. Regarder des photos en famille
  23. Faire une promenade nocturne après le dîner (nouveauté 2019)
  24. Aller voir les illuminations de Noël à Neuchâtel
  25. Se maquiller (nouveauté 2019)

Je me suis beaucoup inspirée la première fois (et encore maintenant quand je dois changer quelque chose) des idées partagées sur le blog S’éveiller et s’épanouir de manière raisonnée, il y en a 50, donc il y a de quoi faire !

Comment procéder pour que ça fonctionne au mieux

Prenez votre agenda du mois de décembre et en fonction de ce qui est déjà prévu, regardez de combien de jours vous disposez (plus ou moins) pour des activités spéciales qui nécessitent de s’éloigner un peu de la maison et/ou requièrent la présence des deux parents. Cela vous aidera à ne pas directement mettre dans votre liste 14 activités qui ne pourraient décemment être organisées que le week-end. Idem pour le reste, si vous travaillez et que vous savez que trois jours par semaine vous ne pouvez rien prévoir qui prenne trop de temps, comptez les jours et voyez combien d’activités simples et rapides à la maison vous devriez trouver.

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Une fois que vous avez « dégrossi » tout ça, écrivez les activités sur une feuille (ou directement sur  votre ordinateur) et commencez à les placer dans le calendrier. Personnellement, j’ai commencé par faire trois colonnes : une pour les activités qui peuvent avoir lieu seulement le week-end, une pour celles que je peux faire seule avec les trois enfants, mais seulement si j’ai du temps et le reste dans la dernière catégorie. J’ai rempli les week-ends et vendredis soirs (en prenant en compte ce qui pouvait déjà être prévu… par exemple le samedi de l’anniversaire d’Eva ou d’un Noël prévu en avance qui ont lieu chez nous… je dois prévoir une activité simple et rapide). Puis les jours de la semaine en commençant par les mercredis et ensuite j’ai placé au mieux. Deux activités n’ont pas pu trouver de place cette année, je les ai donc remplacées par d’autres.

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Mes activités réparties entre celles qui sont « faciles à placer » en semaine quand je suis seule (à gauche), celles que je peux gérer seules mais qui demandent plus de temps et finalement (à droite) celles qui doivent être placées le week-end et/ou quand nous sommes deux.

Finalement, je les entre dans une feuille Excel, je les imprime et je découpe les petits billets (mais libre à vous de laisser faire votre imagination !), que je cache dans le calendrier 🙂 . Vous l’aurez compris, ça demande un petit peu de temps la première année et puis ça devient une affaire qui roule !

Quel calendrier de l’Avent?

Cette année, j’avais envie de changer le support, puisque j’utilise le même hibou en feutre depuis plusieurs années. Et l’avantage de ne plus devoir cacher tout un tas de petits jouets de formes et de tailles très variables, c’est que tu peux enfin craquer sur de jolis calendriers avec de petites cases, puisque tu ne devras plus y rentrer qu’un petit papier plié 😉 ! J’ai fait une recherche rapide et je partage avec vous ici mes coups de cœur :

  • Crush ultime pour ce calendrier maison en bois de chez Zara Home. Le prix est élevé, mais honnêtement, s’il avait été déjà dispo, je crois aurais craqué (et aussi si j’avais eu un Zara Home près de chez moi, parce qu’ils abusent clairement sur le prix de la livraison !). Oui, j’aurais pu attendre, mais du coup, autant prendre ça comme un signe et renoncer 😉 Ah oui, et être un peu raisonnable aussi hein ;

    Calendrier Zara
    http://www.zarahome.com
  • Modèle sympa également pour glisser les petits rouleaux de papier avec les activité chez H&M ;

    Calendrier H&M
    http://www.hm.com
  • Cette version chez Maisons du Monde se prête aussi bien aux petits billets à cacher ;

    calendrier-de-l-avent-decor-traineau-1000-13-26-173005_1
    http://www.maisonsdumonde.com
  • Le fait maison va aussi très bien, vous trouverez plein d’idée dans ce joli article de Marie-France ;
    • Mon préféré ? Ces petites maisonnettes à télécharger, imprimer, découper et assembler de Zü ;
    • Une autre valeur sûre : les petits paquets à suspendre à une jolie branche. Vous pouvez même imprimer du papier-cadeau vous-même pour créer un joli ensemble dans des imprimés sympas (par exemple à télécharger ici) ;

      Calendrier Zü
      http://www.zu-blog.com
  • Finalement, je me suis décidée pour cette version (attention, plutôt grande : 1m20 !) trouvée dans l’outlet de La Redoute. J’aimais le côté très épuré et moderne !

    Calendrier la Redoute
    http://www.laredoute.ch

* * *

Voilà, comme d’habitude j’espère que cet article vous aura plu et vous aura été utile ! En tous cas, grâce à vous, mon calendrier 2019 est prêt, plus qu’à imprimer, découper (et recevoir le support !) ! Je ne risque pas de me retrouver comme l’an passé à galérer pour tout mettre en place le 30 novembre 😉 !

Prenez soin de vous !

 

 

 

 

 

L’organisation des anniversaires des enfants

Les personnes qui me suivent sur Instagram savent que je suis une grande fan de l’organisation des anniversaires pour enfants. J’ai bien dit organisation, pas animation hein 😉 . C’est une petite passion que je me suis découverte avec la naissance de mon premier enfant et que je mets donc en pratique depuis bientôt 8 ans, maintenant même carrément 3 fois par an 😉 .

Comme il y avait de l’intérêt pour ce sujet, j’ai publié il y a quelques mois sur mon compte Instragram quelques photos de chacun des anniversaires réalisés sur un thème particulier. Suite à cela, vous avez été nombreuses (bah oui, aucun homme ne s’est manifesté bizarrement hein) à me demander de rédiger des articles sur ces anniversaires. Il m’est impossible de revenir sur chaque anniversaire déjà organisé, mais j’ai décidé de prendre le sujet au vol et de publier des articles détaillés sur les thèmes à venir.

En commençant à rédiger le futur article détaillé sur le prochain anniversaire, je me suis aperçue que j’avais envie d’inclure tout un tas de détails qui ne sont pas liés à cet anniversaire en particulier, mais sont applicables de manière générale à toute préparation de fête. J’ai donc décidé d’inclure ces informations-là dans un premier article qui chapeautera en quelque sorte les suivants !

Je vais donc tenter de vous embarquer dans la préparation minutieuse de ces événements, pas par pas. Je les imagine des mois à l’avance et commence à les préparer déjà plusieurs semaines à l’avance, car au final pour abattre toute la masse de travail – du choix du thème à la décoration finale, de ce qui va être servi à manger aux petites attentions pour les invités – il me faut bien ça pour réussir à tout mettre en place au milieu de… tout le reste !

NB : Tout cela pourra donner l’impression d’une course à celle qui fera le plus bel anniversaire, le plus original, le plus gros. Pour moi, je tiens à préciser qu’il ne s’agit nullement de ça. C’est quelque chose que j’adore faire et que je décide de faire avec beaucoup de plaisir, même si ça génère inévitablement du stress. Néanmoins, il est tout à fait clair qu’un anniversaire n’a ni besoin d’une thème, ni d’une déco recherchée, ni d’un gâteau incroyable pour être une fête inoubliable. Le plus important est d’être entouré de ceux qu’on aime et qui comptent pour nous. A chacun de faire comme il le veut, comme il le peut, sans se sentir ni obligé ni jugé.

Le choix du thème

Tout commence par là. Sans mentir, j’y pense des mois avant, généralement avant même que l’anniversaire précédent soit passé, bien que ceux de mes filles soient bien répartis sur l’année (fin mars, début août, mi-décembre). Ce n’est pas nécessaire, mais je ne peux pas m’en empêcher 😀 . C’est ce qui va définir quoi chercher, où, comment, dans quel délai. Les thèmes sont clairement choisis par mes filles (en tous cas pour les deux grandes), mais il m’arrive de suggérer des idées qui me tentent bien 😉 . Après je n’impose jamais un thème. Entre leurs 3 et disons environ 5 ans, j’ai eu droit à toute la panoplie des princesses Disney (ou presque…), elles ne voulaient rien d’autre ! Depuis environ deux ans, j’arrive à leur souffler d’autres thèmes tout aussi sympas, mais un peu différents. Ces dernières années, nous avons donc eu, dans le désordre:

  • Peppa Pig
  • La Reine des Neiges (évidemment)
  • Blanche Neige
  • Vaiana
  • Cendrillon
  • Licorne
  • Flamant rose
  • Arc en ciel

Voilà voilà… les deux prochains anniversaires (ma 2e en décembre et mon aînée en mars) ont déjà trouvé leur thème. Il y aura du lama pour le premier (et je suis en train de vous préparer un article détaillé avec toute les références, qui sera publié juste après la fête) et pour le suivant… je garde encore un peu la surprise, c’est un thème super chouette, mais pas très courant, donc pas facile de se faire une idée de la déco 😉 .

En quête de la décoration

Trouver où se fournir

En réalité, j’avoue que les idées déco, je les cherche déjà un peu avant le choix définitif du thème, juste pour avoir déjà une idée de ce à quoi ça pourrait ressembler et pour voir si le thème est faisable. Une fois que ce dernier est fixé, je me mets bien en avance à la recherche des éléments de déco dont j’ai besoin (je dirais bien 2-3 mois avant), qui sont globalement souvent les mêmes, puisque j’ai toujours les mêmes « endroits » à décorer (le sideboard de notre salon qui me sert de buffet pour l’apéro/le dessert et la table, qui accueille en général une vingtaine de personne, ce qui n’est pas rien !).

Au fur et à mesure, je cherche de l’inspiration, je repère les éléments qui me plaisent vraiment et j’essaie de trouver la boutique en ligne (oui, parce qu’honnêtement on ne trouve pas grand chose de ce que je recherche dans la région où j’habite ah ah). Souvent le problème, c’est que je ne trouve pas tout à la même place. Et multiplier les commandes et les frais de port… bof. Cette raison m’a souvent amené à commander en France par le passé (attention néanmoins aux frais de douane et TVA suisses passé un certain montant…).

Les boutiques sur lesquelles j’ai le plus commandé sont Décorer le Bonheur et My Little Day (France). Je me suis également parfois fournie chez Pika’s World, Cakelicious ou Confettibox (Suisse). Et puis tout récemment, j’ai découvert une petite pépite suisse sur Instragram, une boutique de Corcelles-près-Payerne qui a tout récemment lancé sa boutique en ligne : Magic Cake & Party. Mais je vous en parlerai plus dans le prochain article. Ils ont énormément de choix !

Il m’arrive aussi très ponctuellement de commander certains articles sur Aliexpress, même si j’essaie d’éviter au maximum, pour des raisons évidentes… mais il faut avouer que certains de leurs articles se trouvent être exactement les mêmes que ceux vendus entre 5 et 10 fois plus chers dans des magasins comme Maxi Bazar ou autres, donc à la guerre comme à la guerre. C’est parfois le cas pour des lampes led de forme particulière (lettres, cactus, licorne, nuage, etc.), des confettis pour la table, du ruban spécifique quand j’ai besoin d’une bonne longueur ou encore de petites décos pour la table ou le buffet.

Les éléments importants

Voilà les éléments que je commande toujours :

  • Une guirlande ou bannière à suspendre au-dessus du buffet : si je ne trouve rien de « tout fait » sur le thème, je continue mes recherches sur Etsy et je trouve généralement mon bonheur à télécharger, je l’imprime à la maison sur du papier photo, je découpe, je perfore, un ruban et hop (la recherche en anglais est la plus efficace, tapez le nom de votre thème en anglaispar exemple Snow White pour Blanche-Neigeet « birthday banner ». Vous verrez rapidement que les articles les plus onéreux sont ceux qui sont préparés sur du papier et envoyés chez vous, mais que des versions « printables » (à imprimer donc) sont en vente à très bas prix) ;

  • Des décorations pour le buffet et la table (en fonction du thème, ça peut être des confettis d’une certains forme, des petits pots ou vases où mettre les fleurs, des petite figurines, des rondins de bois, des porte-photos, etc.). Ce genre de décoration, je le commande assez rarement en ligne. Je les achète plutôt ici dans les magasins ou alors parfois sur Aliexpress) ;
  • Des serviettes en papier : j’ai globalement abandonné la vaisselle en plastique/carton il y a bien deux ans pour la fête avec la famille, l’année passée pour les copains. Il m’arrive encore d’en utiliser quelques fois, si je n’ai pas assez de contenants pour l’apéritif par exemple ou que j’aimerais ajouter une touche du thème sans racheter de la nouvelle vaisselle, mais ce n’est pas systématique et je ne prends plus jamais de plastique. Mais les serviettes en tissu pour 20 personnes, je ne suis pas encore prête à faire le pas ; laver tous les verres à vin à la main me suffit ! Et elles habillent quand même pas mal la table, donc c’est important pour le thème ah ah ;
  • Des fleurs ou des petites plantes pour la table, que j’achète évidemment soit chez la fleuriste de mon village ou à la belle Andreia de Bouquet d’Amour, soit parfois aussi en grande surface (on va dire que tout dépend ce que je recherche et le budget qu’il me reste juste avant la fête ah ah) ;
  • Des marques-places : Je sais que c’est un peu old school de placer les gens à table. Mais disons que pour ce genre d’événements avec quand même un peu de monde, j’aime bien qu’il n’y ait pas ce moment de flottement, quand tu demandes aux gens d’aller s’asseoir parce que tu vas servir à manger et que tout le monde gravite un peu perdu autour de la table sans vraiment oser s’asseoir en premier 😉 . Je suis sûre que tu vois de quoi je parle hein…
    J’ai ai parfois fait calligraphier par Martina de Tiniletters, mais le plus souvent je les fais moi-même. J’achète sur Etsy une base de « food tent » – ces petits cartons pliés en deux pour noter le nom des plats sur un buffet – sur le thème de l’anniversaire, si possible une version où du texte peut être ajouté informatiquement, et je les utilise pour noter les prénoms des invités. Il m’est aussi arrivé de ne pas trouver mon bonheur et de les bidouiller moi-même (sur Word hein, je n’y connais pas grand chose en graphisme), soit sous forme de food tent, soit en les fixant au verre avec une petite pincette en bois) ;
  • Une décoration pour le gâteau : suivant les thèmes, j’ai ces dernières années souvent renoncé au « traditionnel » gâteau en pâte à sucre (qui, il faut le reconnaître, est quand même souvent la pièce maîtresse d’une belle table de desserts). Au tout début, je les faisais moi-même, puis cette phase m’a passé et j’ai commencé à les commander. Mais s’il faut avouer qu’ils sont incontestablement très beaux et que les enfants les adorent, les adultes en sont généralement nettement moins fans, l’intérieur étant quand même le plus souvent fait d’une pâtisserie assez compacte pour les besoins de stabilité de la chose. Sans parler du prix, qui pèse lourd dans le budget. Bref, je m’égare. Certains thèmes réalisés (comme arc en ciel ou flamant rose), m’ont permis de faire un gâteau moi-même et d’utiliser des « cake toppers » achetés en ligne afin de faire « basculer » un gâteau somme toute assez neutre dans le thème. Je les trouve le plus souvent dans les boutiques en ligne, sur Aliexpress et je les ai aussi parfois réalisés moi-même à l’aide de papier découpé, d’une ficelle et de deux pics à brochette en bois 😉 .

L’invitation

Maintenant que vous savez que j’aime placer les gens à table, vous ne serez pas étonnés de savoir que j’aime envoyer une invitation en bonne et due forme, par la Poste ou remise en mains propres, pour les copains de l’école, mais également pour la famille.

Pour ce point, je suis fidèle à la même méthode depuis 8 ans : je commande une invitation en format pdf ou jpeg sur Etsy, je l’imprime à la maison sur du papier photo ou la fais imprimer. A nouveau, il est recommandé de faire la recherche en anglais (tapez le nom de votre thème en anglaispar exempleCinderella pour Cendrillonet « birthday invitation »). En lisant les descriptifs de produits, vous verrez qu’il existe certaines invitations que vous pouvez télécharger et modifier vous-même (attention néanmoins au fait que la police de caractère ne vous permettra peut-être pas d’utiliser des accents…) ou alors des invitations « toutes faites » customisées directement par le vendeur sur la base des informations que vous lui fournirez. Dans ce cas (le plus fréquent), je contacte généralement le vendeur pour lui demander s’il est possible de faire une version française et dans l’affirmative (ce qui a toujours été le cas pour moi, à une exception près), je lui fournis le texte précis à remplacer. Je n’ai jamais été déçue. Cela implique par contre de savoir communiquer un minimum en anglais.

Vous pouvez très certainement trouver le même genre d’invitations directement en français sur d’autres plateformes, acheter des petits cartons à compléter ou les créer vous-même !

La nourriture

En mars 2017, j’étais enceinte d’Inès et j’ai attrapé un sale virus qui s’est transformé en immense sinusite juste avant l’anniversaire de Kélia. En principe, on recevait les gens pour un repas, donc apéro, plat servi à table et buffet de desserts. A ce moment-là, je n’étais tellement pas en forme que je ne me sentais pas le courage de gérer tout ça,  nous avons donc à la dernière minute décider « d’annuler » le repas, en décalant l’anniversaire en début d’après-midi et en servant uniquement un buffet d’apéro (très garni) et le buffet de desserts. Et j’ai trouvé cette formule pas mal du tout ! Nous l’avons reprise pendant deux ans, jusqu’au dernier anniversaire d’Inès. Comme nous étions moins (vacances d’été obligent, nous étions « seulement » une quinzaine au lieu d’une vingtaine) et qu’il faisait beau, nous avions décidé de faire des burgers au grill.

Reprendre cette formule plus « traditionnelle » m’a donné envie de m’y remettre, probablement aussi que la phase « bébé » étant terminée, je retrouve un peu de force et d’envie pour m’y atteler à nouveau. Ce que nous avons aussi remarqué cet été, c’est que c’était plus agréable de fêter en plus petit groupe. J’étais toujours contre « scinder » les anniversaires, déjà parce que pour moi, ça double le travail, que nos familles se connaissent, s’entendent bien et apprécient de se voir dans ces moments et aussi parce que suivant la période de l’année (typiquement avant Noël…), ce n’est pas forcément facile de bloquer deux dates. C’est néanmoins ce qu’on va essayer de faire quand l’occasion se présentera. Nos deux grandes ont des marraines qui sont « hors famille » (leurs parrains sont nos frères) et nous ne les voyons pas forcément très souvent. On s’est rendu compte que faire un anniversaire séparé avec eux nous permettrait de passer plus de temps de qualité ensemble, de vraiment se voir, alors qu’au milieu de 20 personnes dont pas mal d’enfants… on s’échange deux mots et à la fin de la journée on se rend compte qu’on n’a réellement parlé à personne…

Mais je m’égare. Je partage avec vous quelques recettes que je refais régulièrement pour les buffets d’anniversaire, rien de très original, mais généralement ça plaît bien (et c’est plutôt clairement orienté kid friendly) !

Apéritif

  • Légumes dip avec sauce cocktail et houmous (pour prendre de l’avance, couper les légumes le jour avant et les conserver – séparément – dans une boîte hermétique avec quelques gouttes d’eau pour éviter qu’ils ne sèchent) ;
  • Cake salé (je varie en fonction de l’envie du moment ; je le fais généralement à l’avance et le congèle) ;
  • Flips (et oui… les enfants adorent ça faut pas se mentir et les anniversaires… c’est la fête) ;
  • Mini sandwichs : généralement je commande des mini-pains sandwichs en avance à Francesca de Le Petit Four à Neuchâtel, que je congèle dans l’intervalle (pour m’éviter d’avoir 1000 trucs à aller chercher à droite à gauche le jour de la fête ou la veille) et que je garnis le jour J ;
  • Mini pizzas : encore quelque chose que je fais en avance. Je découpe des petits ronds dans la pâte à pizza avec un emporte-pièce, je les garnis, je les cuis aux 3/4 de la cuisson normale et je les congèle. Le jour J, plus qu’à finir de les cuire quelques minutes (directement congelées) avant de servir ;
  • Soupe en verrine : idem, faite à l’avance suivant la saison / l’envie du moment (voir le thème pour les couleurs 😉 , congelée, rechauffée le jour ;
  • Verrines diverses : suivant la saison, petite salade, mousse, etc. ;
  • Morceaux de Parmesan ou de Gruyère ;
  • Roulades diverses réalisées à base de fajitas, fromage frais et… le reste selon imagination, roulées et découpées en tranches fixées avec un cure-dents ;
  • Mini-boulettes de viande ou autre (peut aussi être fait à l’avance et congelé) ;
  • Etc.

     

Repas

Pour les repas, j’ai toujours visé des choses plutôt familiales, qui peuvent être faites et servies à beaucoup de monde, pas question de dresser des assiettes gastronomiques malheureusement :-/ :

  • Roastbeef et gratin dauphinois (ce dernier peut aussi être fait à l’avance et congelé);
  • Saumon Gravlax et blinis ;
  • Lasagnes ;
  • Fondue chinoise ;
  • Etc.

Desserts

Alors ça, c’est LA partie que je préfère. Comme je suis un grand bec à sucre, j’aime bien proposer plusieurs petits desserts en plus du traditionnel gâteau d’anniversaire. Rien d’extraordinaire, mais histoire de pouvoir varier et avoir des alternatives. Je change un peu tout le temps de recette pour le gâteau principal, en fonction des goûts de la petite veinarde qui a son anniversaire, mais si c’est un gâteau haut qui est monté par couches, ça reste des choses assez basiques comme chocolat, carottes, citron ou vanille. Je n’ai pas de recette fétiche, mais je fais très très souvent quelque chose qui vient du site de The Baker Chick que je suis depuis au moins 8 ou 9 ans !

Pour les « à-côtés », je varie également. Voilà ce que j’ai pu faire (ou parfois aussi acheter déjà tout fait 😉 !) ces dernières années :

  • Une alternative sans gluten (les fameux mini moelleux au chocolat ou le cake aux marrons du Croc’Menu) (oui, je sais il faut que je partage ces recettes aussi…) ;
  • Des cupcakes ;
  • Des donuts ;
  • Du popcorn au chocolat ;
  • Des petites tartelettes au citron, des caracs ;
  • Des éclairs ;
  • Des bonbons (bah oui, c’est des anniversaires d’enfants hein) ;
  • Des biscuits décorés (ça c’était ma petite passion, on peut vraiment représenter le thème et les enfants adorent les manger… parfois plus que le gâteau !), mais j’avoue que ça fait plus d’un an que je n’ai pas pris le temps d’en faire ;
  •  Des brochettes de fruits ;
  • Etc.

Les petites attentions pour les invités

Par le passé, il m’est arrivé de préparer des petits « cadeaux » pour les invités, que ce soit évidemment les copains lors d’un anniversaire, mais aussi pour la famille. Je ne l’ai pas fait systématiquement, mais j’ai abandonné ça depuis quelques temps à cause du manque de temps. Peut-être que ça reviendra un jour 😉 .

* * *

Voilà, avec tout ça, vous avez un très bon aperçu de tout ce qui se passe dans ma tête pour la préparation d’un anniversaire 😉 N’hésitez pas à me contacter en cas de question.

Cousette : lingettes lavables pour bébé

Cousette : lingettes lavables pour bébé

En début d’année, j’avais publié un article plus ou moins détaillé sur les soins de bébé, que vous pouvez retrouver ici. Je partageais avec vous notamment la recette de liniment maison que j’utilise depuis plusieurs années et les lingettes lavables que j’avais fait coudre pour Inès. A l’époque, je voulais quelque chose de simple et rapide. L’idée de les coudre moi-même ne m’aurait pas traversé l’esprit et comme je souhaitais en avoir un bon nombre, les acheter était trop cher. J’avais donc acheté du micro-éponge de tencel chez Au fil de la Nature et deux ans plus tard, j’en suis toujours ravie. Je recommande à 100% cette boutique en ligne écologique et pour les Neuchâtelois(es), vous pouvez aller acheter directement ce dont vous avez besoin (ou récupérer votre commande en ligne) à la boutique de Vaumarcus !

Il y a quelques semaines, je me suis acheté une petite machine à coudre toute simple (ce modèle-ci, pour l’instant j’en suis contente, pour ce que je fais qui est très simple, mais pour le prix je ne me fais pas d’illusions 😉 ), parce que j’avais envie de me lancer dans quelques petites cousettes moi-même. Du coup, quand une de mes meilleures amies est tombée enceinte de son premier enfant, je me suis assez vite dit que j’allais coudre des lingettes lavables pour son bébé ! Et pas le modèle super basique que j’avais juste fait surfiler pour Inès, mais de ces jolies petites lingettes avec un côté en éponge toute douce et l’autre dans un joli tissu illustré.

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